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Politique Publié le vendredi 11 février 2011 | Nord-Sud

Koulibaly, Amani et les autres

Le Front populaire ivoirien (Fpi) ne sortira pas indemne de la crise post-électorale que connaît la Côte d'Ivoire depuis fin novembre. Plus que les judas qui ont fait trembler le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) ou le Rassemblement des républicains (Rdr), c'est un véritable charivari qui menace les fondements du parti de Laurent Gbagbo. La guerre sourde, déguisée, pour l'heure en bataille de positionnement, met aux prises les faucons aux intellos et aux nouvelles recrues dont l'arrivée dans la famille n'aurait pas assuré une victoire au grand chef. Outre Mamadou Koulibaly, éternel frustré de la famille, d'autres membres et non des moindres, seraient en quasi rupture de ban avec le Fpi. Au nombre de ceux-ci, on cite généralement Michel Amani N'Guessan, Gilbert Bleu Lainé et N'Dri Apollinaire. Si, selon des indiscrétions, la rupture de ban de l'ancien ministre de la défense est liée à son appel à reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara pour garder sauf l'honneur du parti, il serait reproché aux deux autres, leur piètre résultat lors des consultations électorales. Pour échapper aux critiques désobligeantes des caciques, certaines nouvelles recrues auraient choisi d'adopter la même posture que Mamadou Koulibaly, c'est-à-dire le silence. Les autres auraient choisi de trouver refuge ailleurs. C'est notamment le cas de Michel Amani N'Guessan et de N'Dri Apollinaire. Ce dernier se serait même exilé pour un temps au Ghana avant de revenir au pays. A l'heure du bilan qui approche à grands pas pour tous, il n'est pas exclu que d'autres Juda frontistes soient dénoncés ou se démarquent de la ligne des durs.

M.D.
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