Motus : Indigence

Assurément Koné Katinan, le flibustier de Laurent Gbagbo ne dit pas la vérité. Quand il affirme de façon péremptoire que les salaires de nos fonctionnaires ne sont pas menacés, la réaction de son patron n’est pas la même. A force de chercher de l’argent pour entretenir sa volonté de confiscation du pouvoir, le camarade socialiste n’a plus que des cheveux blancs. Le signe est manifeste qu’il a de gros soucis dans sa tentation pour le pire et le suicide. Il court dans tous les sens, dans un ballet véritablement endiablé, à la recherche d’argent, pour se donner l’illusion d’être toujours le maître en Côte d’Ivoire. Avant-hier, c’était à la BCEAO, avec la complicité de l’ancien gouverneur, Henri Philippe Dacoury, qu’il vidait les caisses de l’institution sous régionale. Hier, il tombait à bras raccourcis sur les banques commerciales, le trésor public, pour emporter des sacs d’argent. A présent, l’on est descendu carrément dans le creux de la vague. Depuis le jeudi dernier, les cerbères de la refondation ont jeté leur dévolu sur les pauvres boutiquiers de nos communes et quartiers. Selon que le commerçant a un réfrigérateur ou un congélateur, il doit débourser entre quinze mille et vingt mille francs. Les pauvres hères qui ont déjà payé taxes et patentes se savent pas à quel saint se vouer. Selon des indiscrétions et contrairement aux dires de Koné Katinan, le grand chef de la refondation a de gros problèmes. N’ayant plus la signature de la BCEAO, il expérimente toutes sortes d’attitudes pour engranger de l’argent, pour la fin du mois de février. Pour cela, c’est le temps du harcèlement tous azimuts. Après les banques, les transitaires, c’est donc le tour des commerçants de mettre la main à la poche, pour maintenir en survie un ancien régime qui refuse de se soumettre à la volonté du peuple, qui l’a sanctionné lors de la dernière présidentielle. C’est le lieu de le dire tout net. Chers compatriotes et ressortissants des autres pays vivant en Côte d’Ivoire, ne vous étonnez pas demain si les mandarins de la refondation font irruption dans vos résidences, pour vous demander de payer des taxes et impôts selon le nombre d’occupants l