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Politique Publié le lundi 14 février 2011 | L’Inter

Crise post-électorale : Un autre individu égorgé à Abobo

Crime rituel ? Règlement de compte politique ? Ou banal fait divers ? En tout cas, pour les braves populations d'Abobo, leur commune est devenue un point focal des tensions. Il ne se passe de jour sans que l'on n'enregistre des tueries. Hier, les riverains du «Terminus du Bus 76», non loin du carrefour «Agripac», ont découvert un autre mort. Un individu ligoté dont l'identité n'a pas été révélée, a été égorgé et le corps jeté sur le terre-plein de la voie express menant à Anyama. Mais au moment où notre équipe de reportage arrivait sur les lieux, le corps avait déjà été enlevé par les services des pompes funèbres quelques heures plus tôt. Néanmoins, l'information a été confirmée par des femmes qui tiennent des étals dans les environs. ''Nous ne comprenons pas ces morts-là. Les individus qui sont enlevés, quelques jours plus tôt, sont égorgés d'un point A et les corps jetés, ensuite à un point B. Nous ne comprenons plus s'il s'agit de crime politique ou de crime rituel ?'', s'est inquiétée une habitante du quartier que notre équipe de reportage a trouvée sur les lieux du crime. Comme elle, aucun riverain n'a été à même de nous donner des informations précises sur ces morts qui défraient la chronique. ''C'est tôt ce matin que nous avons trouvé ce corps. Une dame qui passait son chemin, et qui n'a pu supporter cette horreur, l'a recouverte de son pagne'', a poursuivi un autre témoin sous le couvert de l'anonymat. Pour mieux cerner les contours de ces faits macabres, nous nous sommes rendu au commissariat du 32ème arrondissement de Police dont la zone d'influence couvre ce secteur.

Sur place, l'officier de permanence que nous avons interrogé a confirmé les faits. ''L'information a été donnée ce matin par un chauffeur de la Sotra sur notre PC-Radio. J'ai donc appelé la morgue d'Anyama pour l'enlèvement du corps'', a-t-il réagi, tout en se gardant d'en dire davantage sur cet énième crime que les enquêtes s’attellent à élucider. Pour mémoire, les premiers cas d'individus égorgés remontent à la nuit du mardi 08 février 2011. A cette date, trois individus ont été retrouvés égorgés et jetés dans la rue le matin, à Abobo PK-18 (Derrière pont). Selon des témoins, ces victimes auraient été enlevées quelques jours plus tôt par des hommes en treillis et armés.

G. DE GNAMIEN
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