PARIS - Les fermetures provisoires de filiales de banques françaises en Côte d'Ivoire sont "des mesures appropriées", a salué jeudi le ministère français des Affaires étrangères, observant qu'elles sont "la conséquence" de l'entêtement de Laurent Gbagbo à se maintenir au pouvoir.
"Ces fermetures provisoires sont la conséquence du refus de Laurent Gbagbo de tenir compte du résultat de l'élection présidentielle. Dans ce contexte, les entreprises françaises prennent les mesures appropriées. Les banques ont elles-mêmes exposé les raisons de leur fermeture", a indiqué la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, interrogée lors d'un point-presse.
La France, a-t-elle rappelé, "soutient et applique les sanctions adoptées par l'Union européenne contre les entités ivoiriennes qui soutiennent Laurent Gbagbo".
A la suite de la déstabilisation du secteur bancaire causée par la crise post-électorale, plusieurs filiales de banques occidentales ont fermé leurs portes. Il s'agit notamment de la SGBCI, filiale de la Société Générale et de la Bicici, filiale de BNP Paribas. La banque américaine Citibank et la
Britannique Standard Chartered ont également suspendu leurs activités depuis lundi.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande partie de la communauté internationale, dont l'ex-puissance coloniale française.
Le camp Ouattara tente de couper les vivres au régime Gbagbo, qui s'efforce de mettre sur pied un système bancaire viable à l'échelle ivoirienne après les graves secousses causées par la rupture avec la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO, basée à Dakar).
"Ces fermetures provisoires sont la conséquence du refus de Laurent Gbagbo de tenir compte du résultat de l'élection présidentielle. Dans ce contexte, les entreprises françaises prennent les mesures appropriées. Les banques ont elles-mêmes exposé les raisons de leur fermeture", a indiqué la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, interrogée lors d'un point-presse.
La France, a-t-elle rappelé, "soutient et applique les sanctions adoptées par l'Union européenne contre les entités ivoiriennes qui soutiennent Laurent Gbagbo".
A la suite de la déstabilisation du secteur bancaire causée par la crise post-électorale, plusieurs filiales de banques occidentales ont fermé leurs portes. Il s'agit notamment de la SGBCI, filiale de la Société Générale et de la Bicici, filiale de BNP Paribas. La banque américaine Citibank et la
Britannique Standard Chartered ont également suspendu leurs activités depuis lundi.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande partie de la communauté internationale, dont l'ex-puissance coloniale française.
Le camp Ouattara tente de couper les vivres au régime Gbagbo, qui s'efforce de mettre sur pied un système bancaire viable à l'échelle ivoirienne après les graves secousses causées par la rupture avec la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO, basée à Dakar).