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Politique Publié le vendredi 18 février 2011 | Le Temps

Crise ivoirienne : La Bicici et la Sgbci financent la rébellion

La Bicici et la Sgbci, deux banques françaises ont décidé de financer en sous main, la rébellion en affamant les Ivoiriens.

A Bouaké, fief de la rébellion, dans la préparation de l’attaque d’Abidjan le 16 décembre dernier, chaque réunion des tueurs de Ouattara était bien payée. Les perdiems allant de 100000 F à 300000 Fcfa, selon le grade que chaque rebelle occupe. Aujourd’hui, quasiment à sec depuis le Golf, Ouattara ne met pratiquement plus la main à la poche. Au point que cela a des répercussions sur ses combattants de Bouaké. « A nos réunions, on nous donne maintenant 10000F à 15000 Fcfa. » Confie presque peiné, un rebelle pro-Soro Guillaume. En vérité, le président du Rdr qui s’est donné l’image d’un riche est dans les cordes. En janvier dernier, lors d’une réunion au 43e Bima avec des officiers de l’armée française sur les stratégies de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, Sheriff Ousmane en passant un coup de fil à ses hommes restés à Bouaké s’est laissé trahir par ses pensées. « Actuellement y a pas l’argent. Gbagbo a bloqué les comptes du « bravetchè » dans la grande banque.

Mais patientez, on aura d’autres banques qui vont nous soutenir. » S’est libérée l’exterminateur de Bouaké. Quelle est la grande banque dans laquelle les comptes de Ouattara ont été bloqués ? Et quelles sont les banques prêtes à le soutenir ? Premièrement, il s’agit de la Bceao, dans le viseur du président du Rdr, après les braquages de ses agences qu’il a organisés à Bouaké, Korhogo et Man. Réfugié au Golf Hôtel, Ouattara attendait avoir la mainmise sur la Banque centrale pour financer ses activités subversives contre les Institutions ivoiriennes. Malheureusement pour lui, le gouvernement a pris des dispositions en réquisitionnant l’agence nationale de la Bceao. Un véritable coup dur pour lui. C’est alors que l’Elysée joue la carte des banques françaises, La bataille de la Bceao étant perdue.

L’objectif est de voler au secours de la rébellion, financièrement à bout. La Bicici et la Sgbci, deux des plus grandes banques installées à Abidjan décident de participer au financement de la rébellion. Ces deux établissements mettent alors en avant, un problème déjà résolu pour masquer leur collusion avec Ouattara. Ce que dit d’ailleurs en d’autres termes Koné Katina, le ministre du budget. « Pour être franc, nous savons que la compensation a été un prétexte pour les responsables de la banque. »

Le problème de la compensation qui est presque résolu, est brandi alors par ces deux banques décidées de soutenir la rébellion au Golf Hôtel, avec les dépôts dont ils disposent déjà. Si on sait le poids de ces deux structures sur le marché financier ivoirien, ce sont plusieurs milliards de Fcfa des Ivoiriens et autres qui seront remis aux bandits logés au Golf Hôtel. Et cela avec la bénédiction de la France. Ouattara qui aime tant les Ivoiriens au point de vouloir les diriger contre leur gré, accepte de les affamer. En leur prenant leurs revenus pour acheter des armes. Rien que pour faire plaisir à ses soutiens français et américains pour qui il lutte véritablement afin d’avoir le pouvoir en Côte d’Ivoire. Sur ce point, sa conscience ne sera nullement égratigner. Il ne pouvait en être autrement, si pour le pouvoir, il s’est permis de massacrer des Ivoiriens à Bouaké, Korhogo et à l’Ouest. Provoquer une asphyxie financière serait un simple jeu. Heureusement que c’est encore lui qui subira les effets de cet autre crime contre le peuple ivoirien.

Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
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