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Politique Publié le samedi 19 février 2011 | Le Nouveau Réveil

Prétendue célébration du 18 février 1992 par Lmp : La prison sous Ouattara, la mort sous Gbagbo!

© Le Nouveau Réveil
Libération des médias d`état: la marche du RHDP sur la RTI a été violemment réprimée par les forces de l`ordre
Jeudi 16 décembre 2010 Abidjan. Photo: les soldats ont ouvert le feu sur les manifestants
Heureux qui comme Laurent Gbagbo qui, dans l`opposition, avait en face des hommes de paix et de cœur tels le Père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, le Président Henri Konan Bédié et le Premier ministre Alassane Ouattara. Quand le 18 février 1992, Laurent Gbagbo lançait ce qu`il a appelé "l`assaut final" contre le pouvoir d`Houphouët-Boigny, il était certain de vivre après cette manifestation violente. Même s`il était pris, il était sûr que personne n`allait attenter à sa vie. Quand les foules haranguées par Gbagbo et le FPI envahissaient les rues de Yopougon, d`Abobo, de Port-Bouët jusqu`au Plateau, il n`y avait pas de chars de combat dans ces rues, il n`y avait pas d`hélicoptères de guerre dans les cieux, il n`y avait pas de mercenaires libériens et angolais postés aux différents carrefours, l`armée n`avait pas été réquisitionnée et Plateau n`a jamais été déclaré zone rouge ou zone de guerre. Gbagbo savait donc qu`il ne risquait pas sa vie. C`est pourquoi, avant son procès, il avait déclaré: "on peut aller de la prison au palais". Il est sorti de prison où il a été du reste bien traité. Il a été élu (quoique dans des conditions calamiteuses) en 2000. N`était-il pas réellement heureux d`être parti de la prison au Palais ? Après être sorti de prison, Laurent Gbagbo a fait plusieurs autres manifestations violentes (tels le boycott actif, les manifestations éclatées d`août à octobre 1999... qu`il a ouvertement revendiquées sans qu`un seul soldat ne soit allé tirer sur lui. Pourtant, que sont devenus beaucoup d`hommes et de femmes qui ont voulu exprimer qu`ils n`étaient pas d`accord avec sa façon de gérer les affaires de l`Etat ? Ils ont tout simplement été tués par ceux que Gbagbo a envoyés pour empêcher les manifestations pacifiques. Dans la rue, la moindre manifestation de l`opposition à Gbagbo avait en face des blindés, des avions de guerre, des canons, des mercenaires et miliciens encagoulés, des soldats surexcités. En octobre 2000, les partisans de Ouattara qui avaient voulu manifester contre les conditions calamiteuses de l`élection ont été réprimés dans le sang (des dizaines de morts ont été déplorés dans leurs rangs). En décembre 2000, encore des dizaines de manifestants contre l`invalidation de la candidature de Ouattara aux législatives, ont été tués par les FDS envoyées par le régime Gbagbo. Les 24 et 25 mars 2004, ce sont, selon l`ONU, 120 militants (environ 500 selon les organisateurs) de l`opposition qui ont été massacrés par les FDS de Gbagbo qui ont déclaré la veille Plateau zone rouge pour avoir voulu exprimer leur soutien aux accords de Linas Marcoussis. Le 1er avril 2008, des soldats fidèles à Gbagbo ont encore tiré sur des femmes qui manifestaient contre la cherté de la vie et ont fait des morts. En février 2010, dans la crise dite de la CEI, ceux qui ont eu le malheur de ne pas être du côté du camp Gbagbo et qui ont rencontré des soldats à la solde ont payé de leur vie l`expression de leur liberté. Depuis le 02 décembre 2010, l`ONU a déjà comptabilisé plus de 400 morts dans les rangs des militants du RHDP qui ont simplement voulu exprimer leurs opinions. Ils ont été assassinés par des soldats, policiers, mercenaires et miliciens loyaux à Gbagbo. Des attaques nocturnes dans les quartiers et concessions attribuées aux forces paramilitaires qui se réclament du régime de Laurent Gbagbo, se sont multipliées et ont fait des dizaines de morts, de disparus, sans qu`un seul doigt ne se lève pour les condamner. De 2000 à maintenant, ce sont des centaines, voire des milliers de tués dans les rangs de ceux qui ne sont pas avec Gbagbo, qui ont été enregistrés. Ces morts ne connaitront plus jamais la joie de Laurent Gbagbo de passer de l`opposition au pouvoir. Au moment où Laurent Gbagbo, FPI, LMP ou le régime de la réfondation fêtent le 18 février 1992, pour rappeler au monde entier que c`est Ouattara qui l`avait envoyé en prison en 1992, plus d`un se rappellent en sourdine que sous Ouattara, c`était la prison, mais sous Gbagbo, c`est la mort. La différence est là.

Ouattara Chérif
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