“Nous au rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), nous avons la culture de paix. Si jamais on se comportait comme ceux du camp de Laurent Gbagbo, le pays aurait déjà brûlé». C'est par ces propos que le maire résident Lamine Sidibé, qui présidait samedi dernier une première grande réunion de mobilisation et de soutien aux actions du président Alassane Ouattara et son gouvernement, après sa brillante élection le 28 novembre dernier.
Réunis autour de quatre points, entre autres « le rappel des évènements politiques dans le département de Sinfra depuis le 28 novembre, » « l'analyse de la situation sociopolitique, » « les résultats des élections déclarés », les responsables des partis signataires du RHDP, rejoints par ceux de l'Union pour la Côte d'Ivoire du ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, ont pris d'assaut dès ce samedi matin, la salle de fête de la mairie pour disséquer l'actualité post-crise électorale. Le président de la séance, Lamine Sidibé, a d'abord indiqué que cette importante et première rencontre après l'élection du président Ouattara, vise à battre le rappel de ses troupes.
Elle était placée sous la présidence des responsables locaux, le ministre Houga Bi Gooré Jacques, actuellement au Golf et le président local Boti Bi Brizoua Fataliste, délégué départemental du PDCI.
Pour Lamine Sidibé, qui abordait le premier point des assises, la journée du dimanche 28 novembre a été la plus longue et difficile pour les militants RHDP. Parce que, dit-il, ils ont été empêchés d'accéder aux différents bureaux de vote, dans les sous-préfectures de Kouétinfla, Bazré, Kononfla et dans les villages Kayéta, Koumoudji. Où les autochtones Gouro ont opposé une violence sans nom aux militants, afin de les empêcher d'accomplir leur acte citoyen. Tous les superviseurs avaient été pris à partie. Certains ont été battus à sang, tandis que d'autres conduits dans les forêts sacrées ont froidement été égorgés. « Ça a été dur, très dur, triste mais malgré tout, le RHDP a eu à remporter les élections à Sinfra. Les partisans de Gbagbo contraignaient les militants à voter leur candidat sous la menace de leurs armes », ont-ils unanimement reconnu.
Par exemple à Bazré, selon le premier responsable Guessan Bi, c'est grâce à la nouvelle sous-préfète, que certains militants y compris lui-même ont eu la vie saine et sauve. Après l'enlèvement du commissaire politique Karim Dagnogo et d'un autre militant, leurs engins ont été brûlés, et les partisans de Gbagbo leur volé la somme de 180.000F destinés aux superviseurs des bureaux de vote. S'agissant de la crise postélectorale, le président départemental du RJR, soulignera que les médias de Gbagbo ont travesti la vérité. Le président de séance interviendra pour dire que depuis la date du second tour des élections, rien ne va plus dans le pays. Le président sortant refusant de céder le fauteuil opère avec ses hommes en armes de façon anarchique et violente, avec à la clé des agressions physiques et autres tueries. A l'auditoire, ils ont expliqué le processus de certification confiée à l'ONU depuis l'Accord de Ouagadougou. Avant d'ajouter que cet Accord qui a conduit aux élections est au-dessus de la Cour constitutionnelle dont se prévaut Yao N'dré.Enfin, les militants ont accueilli en fanfare, la nouvelle de la création de la Télévision Côte d'Ivoire (TCI) qui émet cinq sur cinq dans le pays profond, ainsi que celle de la radio RHDP, bien qu'elle n'émette pas encore dans certaines villes de l'intérieur du pays
Jacquelin Mintoh
Réunis autour de quatre points, entre autres « le rappel des évènements politiques dans le département de Sinfra depuis le 28 novembre, » « l'analyse de la situation sociopolitique, » « les résultats des élections déclarés », les responsables des partis signataires du RHDP, rejoints par ceux de l'Union pour la Côte d'Ivoire du ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, ont pris d'assaut dès ce samedi matin, la salle de fête de la mairie pour disséquer l'actualité post-crise électorale. Le président de la séance, Lamine Sidibé, a d'abord indiqué que cette importante et première rencontre après l'élection du président Ouattara, vise à battre le rappel de ses troupes.
Elle était placée sous la présidence des responsables locaux, le ministre Houga Bi Gooré Jacques, actuellement au Golf et le président local Boti Bi Brizoua Fataliste, délégué départemental du PDCI.
Pour Lamine Sidibé, qui abordait le premier point des assises, la journée du dimanche 28 novembre a été la plus longue et difficile pour les militants RHDP. Parce que, dit-il, ils ont été empêchés d'accéder aux différents bureaux de vote, dans les sous-préfectures de Kouétinfla, Bazré, Kononfla et dans les villages Kayéta, Koumoudji. Où les autochtones Gouro ont opposé une violence sans nom aux militants, afin de les empêcher d'accomplir leur acte citoyen. Tous les superviseurs avaient été pris à partie. Certains ont été battus à sang, tandis que d'autres conduits dans les forêts sacrées ont froidement été égorgés. « Ça a été dur, très dur, triste mais malgré tout, le RHDP a eu à remporter les élections à Sinfra. Les partisans de Gbagbo contraignaient les militants à voter leur candidat sous la menace de leurs armes », ont-ils unanimement reconnu.
Par exemple à Bazré, selon le premier responsable Guessan Bi, c'est grâce à la nouvelle sous-préfète, que certains militants y compris lui-même ont eu la vie saine et sauve. Après l'enlèvement du commissaire politique Karim Dagnogo et d'un autre militant, leurs engins ont été brûlés, et les partisans de Gbagbo leur volé la somme de 180.000F destinés aux superviseurs des bureaux de vote. S'agissant de la crise postélectorale, le président départemental du RJR, soulignera que les médias de Gbagbo ont travesti la vérité. Le président de séance interviendra pour dire que depuis la date du second tour des élections, rien ne va plus dans le pays. Le président sortant refusant de céder le fauteuil opère avec ses hommes en armes de façon anarchique et violente, avec à la clé des agressions physiques et autres tueries. A l'auditoire, ils ont expliqué le processus de certification confiée à l'ONU depuis l'Accord de Ouagadougou. Avant d'ajouter que cet Accord qui a conduit aux élections est au-dessus de la Cour constitutionnelle dont se prévaut Yao N'dré.Enfin, les militants ont accueilli en fanfare, la nouvelle de la création de la Télévision Côte d'Ivoire (TCI) qui émet cinq sur cinq dans le pays profond, ainsi que celle de la radio RHDP, bien qu'elle n'émette pas encore dans certaines villes de l'intérieur du pays
Jacquelin Mintoh
