L`organisation non gouvernementale Amnesty International a accusé mardi les forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et à son rival Alassane Ouattara de commettre des "atrocités" dans le pays, notamment des "violences sexuelles".
"Des atteintes aux droits humains, notamment des violences sexuelles et des
homicides illégaux, sont commises à la fois" par les forces loyales à M.
Gbagbo et à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale,
affirme l`ONG dans un communiqué, sur la base d`une enquête de quatre semaines.
Les forces de sécurité fidèles au sortant, de même que les Forces nouvelles
(FN, ex-rébellion alliée à M. Ouattara et contrôlant le nord), "se livrent à
des atrocités et leurs victimes n`ont aucun moyen d`obtenir justice", accuse
le chercheur Gaëtan Mootoo, cité dans le texte, fustigeant un "règne de la
terreur".
"Dans l`ouest du pays, dans certaines régions, des habitants ont raconté
que les attaques contre les civils étaient ciblées en fonction de
l`appartenance ethnique et des affiliations politiques présumées" après le
scrutin de novembre, souligne Amnesty.
L`ONG "exhorte" les deux forces "à ordonner publiquement et sans ambiguïté
à leurs membres de respecter les droits humains", appelle les forces
pro-Gbagbo à révéler le sort de "tous ceux qui ont +disparu+ après leur
arrestation" et réclame l`ouverture "sans délai" d`"enquêtes impartiales".
Les violences post-électorales, rapportées surtout à Abidjan et dans
l`ouest de la Côte d`Ivoire, ont fait au moins 300 morts depuis la
mi-décembre, selon l`ONU.
"Des atteintes aux droits humains, notamment des violences sexuelles et des
homicides illégaux, sont commises à la fois" par les forces loyales à M.
Gbagbo et à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale,
affirme l`ONG dans un communiqué, sur la base d`une enquête de quatre semaines.
Les forces de sécurité fidèles au sortant, de même que les Forces nouvelles
(FN, ex-rébellion alliée à M. Ouattara et contrôlant le nord), "se livrent à
des atrocités et leurs victimes n`ont aucun moyen d`obtenir justice", accuse
le chercheur Gaëtan Mootoo, cité dans le texte, fustigeant un "règne de la
terreur".
"Dans l`ouest du pays, dans certaines régions, des habitants ont raconté
que les attaques contre les civils étaient ciblées en fonction de
l`appartenance ethnique et des affiliations politiques présumées" après le
scrutin de novembre, souligne Amnesty.
L`ONG "exhorte" les deux forces "à ordonner publiquement et sans ambiguïté
à leurs membres de respecter les droits humains", appelle les forces
pro-Gbagbo à révéler le sort de "tous ceux qui ont +disparu+ après leur
arrestation" et réclame l`ouverture "sans délai" d`"enquêtes impartiales".
Les violences post-électorales, rapportées surtout à Abidjan et dans
l`ouest de la Côte d`Ivoire, ont fait au moins 300 morts depuis la
mi-décembre, selon l`ONU.