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Politique Publié le mercredi 23 février 2011 | Le Mandat

Assemblée nationale / Session Extraordinaire : La 2è vice-présidente contredit les députés LMP

La session extraordinaire de l’Assemblée Nationale s’est tenue (sans les députés Rhdp) hier mardi 22 février 2011. En réalité, le motif de cette session extraordinaire n’en valait pas la peine pour une Assemblée Nationale digne de pluralisme politique. En effet, l’ordre du jour stipulait entre autres, politique et diplomatie, sécurité sociale et actions humanitaires, économie et finances, presse et medias. etc. Dans les propos liminaires des débats, il est écrit que c’est en rapport à la crise, après l’élection du président ADO (reconnu par la communauté internationale) au détriment de Laurent Gbagbo, que le parlement a siégé en session extraordinaire en vue d’informer et délibérer sur les thèmes suscités.

Hormis ces thèmes, il y a eu deux exposés au cours de cette session extraordinaire des députés LMP. La proclamation des résultats des élections présidentielles, décortiquée par M. Véi Tokpa (Directeur de l’ONI) pour qui, les résultats de la CEI proclamés par Youssouf Bakayoko sont fictifs (…) et foulent aux pieds les textes du Conseil constitutionnel. Hubert Oulaï qui a exposé sur la certification des résultats par le représentant de l’Onu, Choï ; a poussé le bouchon plus loin en se permettant de dire que Choï et son patron, le Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon pour avoir certifié les résultats fictifs de la Cei doivent répondre devant la justice internationale pour la violation grave des textes de la Constitution ivoirienne. Et la surprise ! Les deux exposants ont, au nom du peuple ivoirien, pris à témoin l’opinion internationale de ce qu’ils appellent un hold-up électoral de ADO contre Gbagbo. M. Ago Marthe, vice-présidente du parlement ivoirien a toutefois désapprouvé que le peuple n’ait pas été informé ni des résultats de l’élection présidentielle ou des problèmes qui y sont afférents. « Le peuple de Côte d’Ivoire n’a pas eu le résultat de ce vote.

Alors qu’il était de notre devoir de l’en informer », a-t-elle contredit voire confondu ses collègues parlementaires, qu’ils sont des représentants qui ont failli à leur devoir vis-à-vis de leurs électeurs.

Tia Grahoua Nestor
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