ABIDJAN- Les forces de sécurité fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont reconnu mercredi avoir perdu trois éléments et affirmé avoir tué sept membres d`un "groupe lourdement armé" lors de combats la veille dans un quartier d`Abidjan favorable à Alassane Ouattara.
Une source sécuritaire interrogée mardi soir par l`AFP avait affirmé que le
Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) avait perdu une
dizaine d`éléments dans ces très violents combats ayant suivi une embuscade,
les occupants de quatre de ses véhicules ayant été "tous tués".
Un haut responsable du Cecos, une unité d`élite créée par M. Gbagbo, est
revenu sur ce bilan mercredi matin, faisant état de trois morts dans ses rangs.
Dans le quartier d`Abobo (nord), un habitant "est venu nous dire que deux
gendarmes avaient été enlevés par des rebelles" dans le secteur, a indiqué à
l`AFP ce haut responsable. Quand les éléments du Cecos se sont rendus sur
place, ils sont "tombés sur une cinquantaine d`assaillants", a-t-il poursuivi,
évoquant un "groupe lourdement armé" à l`origine de ce "guet-apens".
Les "combats à l`arme lourde" se sont soldés par "trois morts" dans les
rangs du Cecos et "sept" du côté des "assaillants", a-t-il affirmé.
Fief d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale et engagé dans un bras de fer avec le régime Gbagbo, Abobo est le quartier symbole de la crise née de la présidentielle de novembre.
Avant les combats de mardi, au moins une dizaine de membres des Forces de
défense et de sécurité (FDS) dont fait partie le Cecos, y avaient été tués
depuis janvier.
Une source sécuritaire interrogée mardi soir par l`AFP avait affirmé que le
Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) avait perdu une
dizaine d`éléments dans ces très violents combats ayant suivi une embuscade,
les occupants de quatre de ses véhicules ayant été "tous tués".
Un haut responsable du Cecos, une unité d`élite créée par M. Gbagbo, est
revenu sur ce bilan mercredi matin, faisant état de trois morts dans ses rangs.
Dans le quartier d`Abobo (nord), un habitant "est venu nous dire que deux
gendarmes avaient été enlevés par des rebelles" dans le secteur, a indiqué à
l`AFP ce haut responsable. Quand les éléments du Cecos se sont rendus sur
place, ils sont "tombés sur une cinquantaine d`assaillants", a-t-il poursuivi,
évoquant un "groupe lourdement armé" à l`origine de ce "guet-apens".
Les "combats à l`arme lourde" se sont soldés par "trois morts" dans les
rangs du Cecos et "sept" du côté des "assaillants", a-t-il affirmé.
Fief d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale et engagé dans un bras de fer avec le régime Gbagbo, Abobo est le quartier symbole de la crise née de la présidentielle de novembre.
Avant les combats de mardi, au moins une dizaine de membres des Forces de
défense et de sécurité (FDS) dont fait partie le Cecos, y avaient été tués
depuis janvier.