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Politique Publié le mercredi 23 février 2011 | Nord-Sud

Koumassi, Treichville, Abobo… toujours enflammées

Les Ivoiriens sont plus que déterminés à faire partir Laurent Gbagbo. Les manifestations se poursuivent.

Les jours passent et se ressemblent à Abidjan. Les Ivoiriens sont encore sortis, hier, pour exiger que le président déchu cède le pouvoir usurpé depuis trois mois. Après une nuit passée dans le calme, les habitants de Treichville, de Koumassi et d'Abobo ont remis ça !

Abobo

Entre midi et 14 heures, le rond-point de la mairie d'Abobo a été le théâtre d'affrontements. Selon des riverains, des Fds tiraient sur des jeunes manifestants. « C'étaient des tirs à l'arme automatique. Mais souvent des armes lourdes tonnaient », confie K.O. qui réside non loin de là. Le sous-quartier, Marley, était désert. Tous les habitants s'étant terrés chez eux. Pour ne pas être confondus aux manifestants qui étaient pourchassés jusque dans les rues de leur quartier. Le mystérieux commando serait alors entré en scène. Le combat contre les Fds a été épique, selon les témoins. Il y aurait eu de nombreuses pertes en vie humaine du côté des forces loyales à Laurent Gbagbo. Des témoins à Abobo-banco confient que le mystérieux commando a saisi un pick-up, sur lequel était monté un DCA, un 4X4 du Cecos et un blindé de la Bae. D'autres à Abobo-PK 18 révèlent avoir apperçu un pick-up du Cecos 06 aux mains du mystérieux commando. Des sources médicales soutiennent qu'une quarantaine de Fds blessées ont été conduits aux Chr de Treichville, puis de Yopougon avant d'être finalement envoyés à celui de Cocody.

Treichville

L'affrontement entre Forces de défense et de sécurité (Fds) loyales à Laurent Gbagbo et les Ivoiriens défendant la voix des urnes a gagné en intensité peu après 10 heures et demie, confie un responsable local du Rhdp. L'avenue 8 rue 21 et l'avenue 16 rue 12 étaient particulièrement mouvementées. Les manifestants ont érigé des barricades. Alors que les Fds tiraient sur eux avec des kalachnikovs et des grenades à frag mentation.

Koumassi

Des grenades à fragmentation ont encore tonné et des kalachs ont crépité, hier. Lundi, un commissaire a tué un manifestant. Un explosif jeté par l'officier qui habite un immeuble à côté du maquis Tapis Rouge sis à Koumassi, a mortellement atteint le jeune homme. Pour venger leur camarade, les manifestants ont fait une descente, la nuit, dans ledit immeuble. Le corps habillé a été exfiltré, in extremis, par ses collègues. Qu'à cela ne tienne ! Hier, les justiciers sont revenus à la charge. Ils avaient pour objectif d'incendier l'étage. Sur place, des Fds les ont repoussés.

Bamba K. Inza

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