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Afrique Publié le mercredi 23 février 2011 | Nord-Sud

Libye/ Malgré les 400 morts - Kadhafi s`accroche au pouvoir

© Nord-Sud Par DR
Indépendances africaines : La Libye a célébré avec faste les 40 ans de pouvoir du guide de la révolution, le colonel Mouammar Kadhafi
Photo: le colonel Mouammar Kadhafi, Guide de la révolution de la grande Jamahiriya arabe Libyenne, populaire et socialiste
Mouammar Kadhafi ne lâche rien
Le dirigeant libyen, dont le régime est confronté à une révolte populaire sans précédent, a annoncé, hier, qu'il resterait en Libye "en chef de la révolution", faisant valoir qu'il n'avait pas un poste officiel pour en démissionner. "Mouammar Kadhafi n'a pas de poste officiel pour qu'il en démissionne. Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, synonyme de sacrifices jusqu'à la fin des jours. C'est mon pays, celui de mes parents et ancêtres", a dit le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en guise de rejet des appels à son départ du pouvoir. Le bilan des violences s'élevait lundi à au moins 233 morts, selon Human Rights Watch, de "300 à 400" morts, selon la FIDH. Le colonel Kadhafi n'avait fait aucune déclaration officielle depuis le début des manifestations contre son régime le 15 février. Lors de cette adresse au peuple à la télévision officielle, le dirigeant Mouamar Kadhafi a démenti avoir quitté le pays lors d'une première apparition "en direct" à la télévision d'Etat. "Je vais voir les jeunes sur la place verte. C'est juste pour prouver que je suis à Tripoli et non au Venezuela et démentir les télévisions, ces chiens !", a-t-il affirmé en réponse aux informations diffusées par plusieurs télévisions et médias internationaux, selon lesquelles il aurait quitté la Libye pour le Venezula. En lieu et place des importantes réformes attendues, le guide libyen a tenu un discours de fermeté. Le dirigeant libyen a répondu à la colère du peuple en promettant "la peine de mort" aux manifestants armés. Il a affirmé qu'il se "battrait jusqu'à la dernière goutte de (son) sang" et a appelé l'armée et la police à reprendre la situation en mains. Une sortie qui devait envenimer la situation. L'Italie, la France, l'Allemagne et l'Ukraine ont annoncé, hier, l'envoi d'avions en Libye pour procéder à des évacuations de ressortissants. Plusieurs dirigeants libyens ont fait défection à l'instar du ministre de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, pour protester contre les violences contre les manifestants. C'est également le cas de diplomates en poste à l'étranger, comme l'ambassadeur en Inde, au Bangladesh et aux Etats-Unis. Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée aux violences en Libye a commencé, hier matin à New York (14H00 GMT), l'ambassadeur d'Allemagne Peter Wittig appelant à une action "rapide et claire". La Ligue arabe devait également se réunir en urgence au Caire. L'Organisation de la conférence islamique (OCI), l'Iran, le Hamas et le Qatar ont fermement condamné les violences. Sur le plan économique, l'escalade meurtrière en Libye, important producteur mondial d'or noir, a entraîné une hausse des prix du pétrole à des niveaux inédits depuis 2008.

Bakayoko Youssouf

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