x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 24 février 2011 | Le Temps

Pour faux en écriture privée et mensonge sur le Gouvernement : Le Procureur aux trousses des ex-dirigeants de Comium

Les Ivoiriens croyaient en avoir fini avec le feuilleton d’Africa Capital, bouclé avec le renouvellement de l’équipe dirigeante de la société de téléphonie mobile qui la représente en Côte d’Ivoire. Que non ! Le refus de l’ancien staff de reconnaître leur nouvel statut hors de ladite société, relance la polémique. Mais cette fois, elle prendra nettement fin avec le « Soit transmis » du Procureur de la République, Tchimou Raymond. Daté du 21 février 2011, il est adressé au Directeur général de la Police criminelle, pour enquête complète. Il aura «l’honneur de déférer» au Parquet du Procureur, «les mis en cause, si les faits dénoncés étaient avérés». Sur plainte de Maître Rodrigue Dadjé, Avocat au Barreau de Côte d’Ivoire, pour « faux, usage de faux et tentative d’escroquerie », parvenue à la même date au Procureur de la République. Dans cette plainte, Me Dadjé accuse pour le compte de ses clients, actionnaires majoritaires à 85%, les ex-premiers responsables de ladite société de téléphonie mobile, d’avoir signé une convention le 7 octobre 2010. A l’effet de procéder «illégalement» à la vente des actions de ses clients. «Parce qu’étonnés de la vente amorcée de leurs actions sans leur accord préalable par la fausse convention comportant mandat de vente du 7 octobre 2010», selon l’avocat. Dans cette même convention, il est précisé que la vente des actions desdits actionnaires est suscitée « sur instruction du Gouvernement de l’Etat de Côte d’Ivoire ».

Faux ! S’est exclamé le ministre des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (Ntic), Ettien Amoikon Henri, par le biais du Directeur général de I’Atci. Indiquant au plaignant que « le Gouvernement ivoirien n’est nullement mêlé à une quelconque vente d’Actions de la société Comium-Ci ». Mieux, « ledit Gouvernement n’a jamais donné d’instruction pour la vente desdites actions qui sont des biens privés appartenant à Messieurs Nizar Dalloul, All Dalloul et la société C-Mobile Group Holding ». En conclusion, les mis en cause tombent sous le coup de la loi. Attendu que l’article 416 du code pénal dispose que: «est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 000000 de francs quiconque, de l’une des manières exprimées aux articles 281 et 282, commet ou tente de commettre un faux en écriture privée de commerce ou de banque. Est puni de la même peine celui qui, sciemment, fait usage ou tente de faire usage de la pièce fausse». C’est donc au nom de l’impunité régie par le code pénal et le mensonge sur le Gouvernement de Côte d’Ivoire que le Procureur de la République a pris le dossier en main. Mais aux dernières nouvelles, ces blâmables ont quitté la Côte d’Ivoire. Affaire à suivre.

F.K.D
koukoudf@yahoo.fr
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ