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Politique Publié le jeudi 24 février 2011 | Le Temps

Abobo : Impérieux devoir d’y déclarer l’Etat de siège

© Le Temps
Crise post-électorale : encore des morts à Abidjan
Mercredi 12 janvier 2011. Abidjan. Affrontements meurtriers entre des éléments des Forces de défense et de sécurité et la population dans la commune d`Abobo.
Ce qui se passe à Abobo, n’est pas un affrontement entre militants Rhdp et les Forces de maintien d’ordre. Rendons- nous à la réalité. Les Fds sont en face d’une véritable armée, organisée, structurée qui s’est assigné pour objectif, prendre la capitale économique. Ne nous voilons pas la face. Ouattara et sa nébuleuse d’égorgeurs, de pillards ont décidé de faire ce qu’ils n’ont pas pu faire en attaquant la Côte d’Ivoire depuis 2002, à savoir prendre la capitale économique, Abidjan, toujours encore siège du pouvoir.

Il faut sortir du schéma qui réduit les affrontements d’Abobo, Koumassi… à une banale affaire de maintien d’ordre.

Nous sommes face à une véritable guerre. Par conséquent, il est impérieux de déclarer, l’Etat de siège dans le District d’Abidjan dès maintenant.

Nous l’avons écrit et récrit, sans être lu certainement, que la stratégie des rebelles et des mercenaires de Ouattara était d’étouffer le centre nerveux et résidentiel d’Abidjan, en créant des foyers insurrectionnels à Abobo, Yopougon, Koumassi, Port- Bouët et Bingerville. C’est un schéma classique connu depuis la défaite des Français à Dien Ben Phu, encercler l’ennemi et l’étouffer. Et cette manière de procéder a fait ses preuves, en Amérique Latine, en Asie et aujourd’hui, dans les pays arabes en guerre.

Certes, nous sommes dans un Etat de Droit, où les pouvoirs publics sont soumis de manière effective au respect de la légalité par voie de contrôle juridictionnel. Mais que faire devant une horde d’envahisseurs, égorgeurs et pillards ? Une seule solution, opposer la violence d’Etat, dans sa pleine légitimité. La violence d’Etat est un droit constitutionnel.

Si nous prenons le cas d’Abobo, c’est une véritable insurrectionnelle armée contre l’Etat de Côte d’Ivoire, menée par les colonels Mian, Oulata. Sur le terrain, le capitaine Alla a pris la tête des opérations secondés par les chefs rebelles Zakaria, Ib, Ahmed, Bm, Chérif Ousmane. Ils sont assistés par les chefs mercenaires dont le capitaine Sawadogo et Kassoum du Burkina Faso, le capitaine Sékou Konaté du Mali, le capitaine Donald (recruté par le Gal Beth, Ambassadeur de la France au Burkina, ancien patron de la Licorne), chef de file des tireurs d’élites.

Face à une armée de gueux tueurs, éventreurs et égorgeurs, il nous reste qu’une solution pour éviter une autre catastrophe humaine, Décréter l’Etat de siège dans le District d’Abidjan. Au besoin nommé pour au moins 6 mois, un véritable gouvernement militaire.

L’état d’urgence étant de mise, il faudrait immédiatement renforcer les pouvoirs des autorités civiles (administration, magistrature etc.…)

Il faut donc enrayer au plus vite, les kystes insurrectionnels qui pendent aux flancs du District d’Abidjan, à savoir : Le Golf, Koumassi, Abobo et Adjouffou le dernier qui s’apprête à entrer dans la danse.

Ne nous laissons plus distraire par les médiations extérieures. Ouattara vient de donner la preuve par neuf, que la seule chose qui compte pour lui, c’est détruire ce pays. Les médiations, il n’en a que faire.

Mais disons-le, tout ceci n’est possible qu’avec une collaboration franche, ouverte de la population. Ce n’est ni délation, ni calomnie que dénoncer un criminel.

Ivoiriens et Ivoiriennes que les félons? Les traitres, se ravisent. Qu’ils se rachètent avant que le glaive de la loyauté, de la légitimité et de la justice les transperce à jamais.

Nous avons besoin d’être proactifs et non réactifs pour faire face aux desseins sataniques des fils de la haine, du crime, du vol et du viol.

Que chacun de nous, conscients des ténèbres dans lesquels, les fils du diable tentent de nous engloutir, devienne un brasier ardent pour éclairer la nuit et enflammer les maléfiques qui y ont déposé leurs demeures destructrices.

Retenons- nous, Ivoiriens et Ivoiriennes d’aller à Canossa. Alors, La bataille d’Abobo prendra des accents de la bataille d’Alesia, où nous assisterons une fois pour toutes, à la reddition définitive de ces ennemis de Dieu.

Embouchons nos trompettes, faisons vibrer nos cors pour la victoire certaine de la Vérité sur le Mensonge, de la République sur les fossoyeurs de la Nation. Arrêtons d’être des spectateurs, transformons-nous en acteurs actant pour la défense et la présentation de ce qui est nous-mêmes, la Patrie.

Certes, sommes-nous pacifiques, mais sortons autant que faire se peut des nébuleuses pacifistes chantées à tue tête pour nous endormir et nous offrir en holocauste à Ouattara et ses hommes.

Continuons de grimper les marches de l’histoire vers la victoire finale malgré les dédales empiégées que nous aurons à franchir.

Nous nous sommes engagés avec foi et détermination pour la démocratie. Fils du gouffre, nous avons conquis la démocratie pour la liberté. Nous avons résisté pour la sauver au prix de mille et mille sacrifices. Il nous appartient aujourd’hui, de la consolider en la défendant avec force et rigueur pour éviter tout retour aux chaînes de l’esclavage et de l’obscurantisme.

Formons nos brigades de consciences avérées du danger contre notre devenir. Armons les esprits de combativité victorieuse, pour atteindre le firmament toujours envahi du pourpre de l’aurore si bienfaisant.

Après avoir formé la chaîne de l’Union autour de la Patrie, entonnons ensemble « les jours plus long» : « Nous irons jusqu’au bout du monde… avec l’Eternel des Armées comme rempart».

Que Dieu sauve la Côte d’Ivoire

Ange Marie Ibo Djêgba.
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