Il s’est engagé dans une voie sans issue. Dans un véritable cul-de-sac. Son combat, s’il en est un, ne mène nulle part. Contrairement aux vociférations de quelques intellectuels abonnés aux subsides, tenus par le chef à l’aide d’une carotte « empoisonnée », l’attitude du perdant de la dernière élection présidentielle, n’a rien d’avant-gardiste.
En quoi serait-il progressiste que de refuser de se plier à la volonté du peuple, base fondamentale de toute démocratie qui se respecte ? Celui qui se vantait d’être un enfant de la démocratie, laisse croire que l’élection n’est douce que quand l’on la remporte. Or, lui a perdu la première et véritable élection pluraliste à laquelle il a participé. Il pense qu’en se braquant contre l’Humanité entière, il pourra réussir à faire admettre la forfaiture de son camarade de jeu, Pablo, l’anti-vertu. Le bon peuple de Côte d’Ivoire se demande comment le professeur d’Histoire peut avoir raison contre tous. Il se demande, le bon peuple, à quoi sert le sacrifice de tant d’Ivoiriens qui meurent à cause d’un combat qui n’aboutira point. Jamais, après cette élection démocratique, le carré ivoirien et la communauté internationale n’accepteront que le perdant impose son diktat au vainqueur.
Aujourd’hui, le bon peuple s’interroge sur le sens réel du combat que menait le perdant du jour, dans ses années d’opposition. Que reprochait-il au vieux sage de Yamoussoukro ? Que manquait-il à la Côte d’Ivoire qu’il combattait ? Quel était le mode de gestion des affaires publiques qu’il dénonçait à tout bout de champ ? Une fois au pouvoir, qu’a-t-il apporté au pays ? Des questions dont les réponses devraient donner à réfléchir, tous ceux qui continuent de croire en lui.
Surtout au premier d’entre eux, le général aux étoiles filantes. Croit-il que l’histoire le récompensera pour être resté fidèle à son chef jusque dans la bêtise humaine ? Il ne sait pas que demain, il sera vu comme le soldat qui a choisi de piétiner la volonté, la dignité du peuple donc le Drapeau ivoirien pour accompagner un passionné de pouvoir dans une aventure qui menace le pays dans ses fondements. Le général aux étoiles filantes trahit la patrie. Pour un militaire, il n’y a pas de crime plus grand. Au moment du jugement dernier, le bon peuple de Côte d’Ivoire saura faire la différence entre les meilleurs défenseurs de ses intérêts et les autres. Ceux qui n’ont pas vu plus loin que la rondeur de leur nombril. Il lancera des fleurs aux premiers et jettera aux orties, les seconds.
Raoul Mapiéchon
En quoi serait-il progressiste que de refuser de se plier à la volonté du peuple, base fondamentale de toute démocratie qui se respecte ? Celui qui se vantait d’être un enfant de la démocratie, laisse croire que l’élection n’est douce que quand l’on la remporte. Or, lui a perdu la première et véritable élection pluraliste à laquelle il a participé. Il pense qu’en se braquant contre l’Humanité entière, il pourra réussir à faire admettre la forfaiture de son camarade de jeu, Pablo, l’anti-vertu. Le bon peuple de Côte d’Ivoire se demande comment le professeur d’Histoire peut avoir raison contre tous. Il se demande, le bon peuple, à quoi sert le sacrifice de tant d’Ivoiriens qui meurent à cause d’un combat qui n’aboutira point. Jamais, après cette élection démocratique, le carré ivoirien et la communauté internationale n’accepteront que le perdant impose son diktat au vainqueur.
Aujourd’hui, le bon peuple s’interroge sur le sens réel du combat que menait le perdant du jour, dans ses années d’opposition. Que reprochait-il au vieux sage de Yamoussoukro ? Que manquait-il à la Côte d’Ivoire qu’il combattait ? Quel était le mode de gestion des affaires publiques qu’il dénonçait à tout bout de champ ? Une fois au pouvoir, qu’a-t-il apporté au pays ? Des questions dont les réponses devraient donner à réfléchir, tous ceux qui continuent de croire en lui.
Surtout au premier d’entre eux, le général aux étoiles filantes. Croit-il que l’histoire le récompensera pour être resté fidèle à son chef jusque dans la bêtise humaine ? Il ne sait pas que demain, il sera vu comme le soldat qui a choisi de piétiner la volonté, la dignité du peuple donc le Drapeau ivoirien pour accompagner un passionné de pouvoir dans une aventure qui menace le pays dans ses fondements. Le général aux étoiles filantes trahit la patrie. Pour un militaire, il n’y a pas de crime plus grand. Au moment du jugement dernier, le bon peuple de Côte d’Ivoire saura faire la différence entre les meilleurs défenseurs de ses intérêts et les autres. Ceux qui n’ont pas vu plus loin que la rondeur de leur nombril. Il lancera des fleurs aux premiers et jettera aux orties, les seconds.
Raoul Mapiéchon
