Pour tenter, une énième fois de faire plier Abobo la frondeuse, les forces fidèles à Laurent Gbagbo ont cette fois-ci déployé tout ce qu'elles comptent comme armement.
Abobo est au cœur du dispositif militaire de l'armée de Gbagbo. Le président sortant a réuni, jeudi dernier, au palais présidentiel, tous ses généraux. De 13h à 15h, ils ont discuté puis arrêté un plan de guerre pour dit-on libérer Abobo. Sur instruction du pseudo-ministre de la Défense du gouvernement Aké N'Gbo, Alain Dogou, toutes les forces armées se sont retrouvées au dépôt 9 de la Sotra, devenu un camp militaire de circonstance.
Tous les généraux autour du chef d'état-major, Philippe Mangou, avec tous les armuriers disponibles, ont établi un plan d'attaque des communes réputées pro-Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix). C'est ainsi qu'à partir du dépôt 9 de la Sotra à Abobo, les hommes de guerre de l'ancien président de la République ont lancé l'attaque. Jeudi, à 17h, les hommes du général Mangou ont attaqué à l'arme lourde PK18 et Akékoua. Les quartiers tels que Sagbé et Marley ont été pilonnés de 23h à 5h du matin.
Selon nos sources militaires, toutes les attaques ont été menées avec des armes de guerre. Il s'agit de mitraillettes 12/7, de roquettes, de grenades à fragmentation, d'obus. Elles nous confient que les renseignements généraux de Gbagbo ont soutenu que les membres du commando mystérieux habiteraient ces quartiers qui ont mis plus d'une fois en déroute les soldats pro-Gbagbo. Plusieurs civils ont été tués. Sans compter le nombre de blessés graves. Du côté militaires, les fds ont enregistré sept blessés graves dont le lieutenant Marc Donald du 1er bataillon commando parachutistes (Bcp) et six caporaux dont deux du bataillon d'artillerie sol-air (Basa), deux du bataillon commando parachutistes (Bcp), un du bataillon blindé (BB) et un marin commando. Malgré ce bilan peu flatteur, le général Détho Létho, commandant des forces terrestres, s'est précipité hier matin pour faire le tour des différentes places d'armes des casernes d'Abidjan où il a affirmé devant les troupes qu'Abobo aurait été «libérée».
Il s'est rendu successivement au 1er bataillon d'infanterie d'Akouédo, au ministère de la Défense au Plateau, au bataillon de commandement et de soutien (Bcs), à la base navale de Locodjoro (Attécoubé) et à la garde républicaine(Gr). Selon lui, après la supposée libération d'Abobo, le cap est mis aujourd'hui (samedi) sur Treichville, Koumassi et Port-Bouët. Si la libération d'Abobo relève de l'imaginaire, il n'en demeure pas moins que ''Bagdad city'' se vide. Laurent Gbagbo y a coupé l'eau et l'électricité. Mais Abobo refuse de plier.
Bahi K.
Abobo est au cœur du dispositif militaire de l'armée de Gbagbo. Le président sortant a réuni, jeudi dernier, au palais présidentiel, tous ses généraux. De 13h à 15h, ils ont discuté puis arrêté un plan de guerre pour dit-on libérer Abobo. Sur instruction du pseudo-ministre de la Défense du gouvernement Aké N'Gbo, Alain Dogou, toutes les forces armées se sont retrouvées au dépôt 9 de la Sotra, devenu un camp militaire de circonstance.
Tous les généraux autour du chef d'état-major, Philippe Mangou, avec tous les armuriers disponibles, ont établi un plan d'attaque des communes réputées pro-Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix). C'est ainsi qu'à partir du dépôt 9 de la Sotra à Abobo, les hommes de guerre de l'ancien président de la République ont lancé l'attaque. Jeudi, à 17h, les hommes du général Mangou ont attaqué à l'arme lourde PK18 et Akékoua. Les quartiers tels que Sagbé et Marley ont été pilonnés de 23h à 5h du matin.
Selon nos sources militaires, toutes les attaques ont été menées avec des armes de guerre. Il s'agit de mitraillettes 12/7, de roquettes, de grenades à fragmentation, d'obus. Elles nous confient que les renseignements généraux de Gbagbo ont soutenu que les membres du commando mystérieux habiteraient ces quartiers qui ont mis plus d'une fois en déroute les soldats pro-Gbagbo. Plusieurs civils ont été tués. Sans compter le nombre de blessés graves. Du côté militaires, les fds ont enregistré sept blessés graves dont le lieutenant Marc Donald du 1er bataillon commando parachutistes (Bcp) et six caporaux dont deux du bataillon d'artillerie sol-air (Basa), deux du bataillon commando parachutistes (Bcp), un du bataillon blindé (BB) et un marin commando. Malgré ce bilan peu flatteur, le général Détho Létho, commandant des forces terrestres, s'est précipité hier matin pour faire le tour des différentes places d'armes des casernes d'Abidjan où il a affirmé devant les troupes qu'Abobo aurait été «libérée».
Il s'est rendu successivement au 1er bataillon d'infanterie d'Akouédo, au ministère de la Défense au Plateau, au bataillon de commandement et de soutien (Bcs), à la base navale de Locodjoro (Attécoubé) et à la garde républicaine(Gr). Selon lui, après la supposée libération d'Abobo, le cap est mis aujourd'hui (samedi) sur Treichville, Koumassi et Port-Bouët. Si la libération d'Abobo relève de l'imaginaire, il n'en demeure pas moins que ''Bagdad city'' se vide. Laurent Gbagbo y a coupé l'eau et l'électricité. Mais Abobo refuse de plier.
Bahi K.
