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Politique Publié le samedi 26 février 2011 | Nord-Sud

Massacre des populations par le camp Gbagbo Ouattara doit réagir

“Tout sauf Ouattara au pouvoir ». C'est ainsi qu'on pourrait formuler le slogan du camp Gbagbo, déterminé qu'il est à empêcher coûte que coûte le président Alassane Ouattara de travailler. Et, pour ce faire, le président sortant n'a rien eu de mieux à faire que d'instaurer la dictature de la terreur avec l'aide des Forces de défense et de sécurité acquises à sa cause et aussi de miliciens et de mercenaires. Cette terreur qui, jusque-là, ne se limitait qu'à certains endroits a fini par se généraliser ces derniers jours.

Au point que, tant la capitale économique, Abidjan, que la capitale politique, Yamoussoukro, ainsi que plusieurs autres régions de la Côte d'Ivoire sont devenues des points chauds. Les populations en quête de plus de démocratie sont violemment réprimées par les forces fidèles à Gbagbo. Face à tant de violences, les populations sont livrées à elles-mêmes. Tous les regards sont donc tournés vers le président de la République. Le peuple ivoirien attend de lui qu'il prenne ses responsabilités pour que cessent ces massacres. 64% des Fds ont voté pour Alassane Ouattara, sans oublier que les Forces nouvelles sont acquises à sa cause.
Alors, pourquoi ne pas leur ordonner d'assurer la sécurité des populations civiles que les médias internationaux présentent comme des pro-Ouattara ? Un seul mot de sa part et ces forces de l'ordre se déploieront à Abidjan et à l'intérieur du pays pour voler au secours de la population qui continue de périr en grand nombre, dans cette crise post-électorale. Parce qu'à la vérité, l'armée de Gbagbo est plus composée de mercenaires et de miliciens que de soldats de l'armée régulière. Il est, avant tout, question d'ordonner à nos forces de l'ordre d'assurer leur rôle de protection des populations civiles et de leurs biens et non d'être leur bourreau. Avant l'Onuci et la Licorne, c'est à l'Etat de Côte d'Ivoire qu'il revient d'assurer cette mission régalienne. Nul n'est besoin d'attendre les décisions de l'Union africaine qui n'a pas fini de caqueter sur la crise post-électorale. Laurent Gbagbo ne l'a pas attendue pour déclarer la guerre au peuple. Cette nouvelle épreuve à laquelle Alassane Ouattara est confronté doit lui faire prendre conscience de la dimension de la tâche qui l'attend pour les 5 ans à venir. Et surtout de l'espoir que la majorité des Ivoiriens a placé en lui. Il ne doit pas les décevoir en tenant que des discours lénifiants.

Anne-Marie Eba
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