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Politique Publié le samedi 26 février 2011 | Reuters

L`armée promet de rétablir l`ordre à Abobo, quartier d`Abidjan

© Reuters
Le chef d`état-major, le général Philippe Mangou
Les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo se battaient samedi pour repousser des insurgés dans l'ouest de la Côte d'Ivoire et rétabliront l'ordre prochainement dans le quartier d'Abobo, à Abidjan, a déclaré le chef d'état-major de l'armée ivoirienne.

Peu après les propos du général Philippe Mangou, des témoins ont signalé des coups de feu dans ce bastion d'Alassane Ouattara qui fut le théâtre, cette semaine, de durs affrontements.

Les Nations unies ont prévenu que l'avance des insurgés dans l'Ouest ainsi que la guérilla urbaine entre factions ivoiriennes hostiles risquaient de précipiter le premier producteur mondial de cacao dans une nouvelle guerre civile.

"Cela va bien dans l'Ouest. La situation est en cours de stabilisation et nous avons repris la localité de Bin-Houye et nous sommes présents à Zouhan-Hounien où il y a des affrontements avec les rebelles mais nous marquons des points", a déclaré le général Mangou.

Les rebelles des Forces nouvelles, qui soutiennent Alassane Ouattara, ont annoncé avoir été attaqués cette semaine et avoir riposté en s'emparant de Zouhan-Hounien, une localité qui était aux mains du pouvoir.

Les combats dans l'Ouest interviennent après des jours d'échanges de tirs à l'arme lourde à Abobo qui ont provoqué un exode de plusieurs centaines de civils.

On ignorait pour le moment les auteurs des tirs enregistrés samedi dans ce quartier populeux de la métropole lagunaire après l'accalmie de la nuit due, semble-t-il, aux trombes d'eau.

La Côte d'Ivoire risque de replonger dans une guerre civile alimentée par des antagonismes ethniques après l'élection contestée du 28 novembre.

Ouattara a été déclaré vainqueur de la présidentielle par la commission électorale indépendante, mais le résultat, validé par les Nations unies, a été annulé par le Conseil constitutionnel, dirigé par un pro-Gbagbo.

La crise a déjà fait plus de 300 morts et fait flamber le cours du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, à son plus haut niveau depuis 30 ans.
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