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Politique Publié le lundi 28 février 2011 | Le Patriote

Pillages et exactions - Toulepleu aux mains des mercenaires de Gbagbo

C’est une localité méconnaissable. La ville de Toulepleu, située à l’extrême Ouest de la Côte d’Ivoire, à la frontière du Libéria, est aujourd’hui sens dessus dessous après les actes de pillage perpétrés, vendredi dernier, par les mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo. Mais, plus encore, avec l’annonce d’envoi de renforts de Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en provenance de Guiglo, chef lieu du Moyen Cavally (Ouest), située à quelques kilomètres de Toulepleu, les populations continuent, tout simplement, de déserter la ville frontalière pour se réfugier dans des villages environnants comme Ziombly. En plus des populations qui fuient, tous les représentants et animateurs des services de l’Administration plient bagages. C’est le cas des sous-préfets de Bakoubly, Péhé et Nézobly.
En réalité, de sources concordantes, la ville de Toulepleu est, à ce jour, aux mains des mercenaires et miliciens recrutés, selon des informations sur place, par des cadres et fils de la région. Au nombre de ces derniers, en majorité, responsables du camp LMP de Laurent Gbagbo, les noms de Voho Sahi, Pol Dokoui, Tahi Zoué, Commandant Kah Bastien sont cités par les jeunes gens qui sèment la terreur au sein de la population.
L’un des points culminants de cette barbarie est le pillage et le saccage de "la Maison des hôtes" de Toulepleu. Bâtie par Dénis Zion Kah, Directeur général et Gérant des éditions "le Réveil", ce réceptif hôtelier de haut standing, le seul dans la ville qui faisait, non seulement, la fierté de Toulepleu, mais, offrait une restauration gratuite aux cadres et fonctionnaires en service dans la ville est réduit à néant.
La ville étant dans un tel état, les Forces nouvelles, dont le corridor est à seulement sept (7) Kilomètres de Toulepleu, ne veulent pas y entrer, évitant de porter le chapeau des atrocités et de l’horreur que les hommes de Gbagbo font endurer aux pauvres populations.
Au final, ce qui arrive à Toulepleu aujourd’hui n’est que la matérialisation de la volonté de Laurent Gbagbo de faire des Ivoiriens de Toulepleu des apatrides. En 2008, recevant au palais présidentiel, au Plateau, les populations du Moyen Cavally, Gbagbo leur a vertement dit : « C’est parce que le cartographe qui a délimité cette partie du pays était ivre qu’il a mis Toulepleu en Côte d’Ivoire. Sinon, Toulepleu appartenait au Liberia…»
Gbagbo qui n’a jamais eu de compassion pour cette région balafrée par ses mercenaires et miliciens ne promettait-il pas, pendant sa campagne, "une école de guerre" à cette région?
Comme quoi, Toulepleu boit le calice des atrocités jusqu’à la lie. Sous le pouvoir de Gbagbo. Heureusement qu’il est parti. Les populations qui fondent leur espoir en l’avènement d’une Côte d’Ivoire de justice et d’égalité des fils de ce pays, croient en la renaissance de Toulepleu.
Jean- Antoine Doudou

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