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Politique Publié le mardi 1 mars 2011 | Soir Info

Crise post-électorale en Côte d’Ivoire : Des hélicos d’attaque livrés à Gbagbo, selon l’Onu

• Ban Ki-Moon en colère
• Accusée, la Biélorussie réagit

C’est une information donnée par un porte-parole de Ban Ki-Moon et qui est reprise par l’Agence France Presse (Afp). Elle fait état de la livraison de trois hélicoptères d’attaque du Bélarus (l’autre nom de la Biélorussie) et de matériel d'appui aux Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds-Ci), fidèles à Laurent Gbagbo. Le collaborateur du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) précise que la première livraison est arrivée par avion tard dimanche 27 février 2011 et d’autres vols étaient prévus lundi 28 février 2011.

« Il s’agit d'une grave violation de l'embargo contre la Côte d'Ivoire qui est en vigueur depuis 2004 », a ajouté le porte-parole du numéro 1 de l’Onu dont le nom n’a pas été cité. Et de menacer : « Le Secrétaire général exige un respect complet de l'embargo et avertit le fournisseur de ce matériel militaire et M. Gbagbo que des mesures appropriées seront prises en réponse à cette violation » de l’embargo.

Pour examiner la situation en Côte d’Ivoire en général et celle de cette livraison d'armes en particulier, M. Ban a appelé, hier lundi, à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu. « Le Secrétaire général espère que le Conseil de sécurité envisagera de tenir d'urgence une réunion pour évoquer cette question », a déclaré le porte-parole de M. Ban.

De son côté, le Bélarus n’a pas tardé à réagir. Il a démenti, lundi 28 février 2011, avoir violé l’embargo de l’Onu sur la Côte d’Ivoire. « Le Bélarus n’a jamais violé les sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu », a affirmé à l’Afp, Andreï Savinykh, un porte-parole du ministère bélarusse des Affaires étrangères, dénonçant une « possible campagne destructrice contre le Bélarus ».

La Côte d’Ivoire est plongée dans une crise profonde depuis début décembre 2010. Le second tour de la présidentielle, loin de résoudre le différend ivoirien, l’a accentué. Les oppositions entre partisans d’Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo ont déjà fait de nombreux morts, des blessés et d’importants dégâts matériels. L’un a été déclaré élu par le président de la Commission électorale indépendante (Cei) et reconnu comme tel par l’Onu. Et l’autre réélu selon le Conseil constitutionnel. Face à la situation gravissime, l’Union africaine s’est saisie du dossier, fin janvier dernier, à Addis Abeba. A l’issue du sommet, elle a mis en place un Panel de cinq chefs d’Etat. Qui se retrouve pour la deuxième fois, le 4 mars 2011, en Mauritanie. Ce raout est censé aboutir à des décisions « contraignantes » pour les deux parties. Dans l’attente de ces décisions, la tension monte, dans les zones gouvernementales, entre pro-Gbagbo et l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).

Y.J Choi et ses hommes ont accusé, dimanche 27 février 2011, les Fds-Ci d’avoir blessé trois Casques bleus dans une « embuscade » à Abobo. Quant au camp Gbagbo, il réclame, depuis décembre 2010, le départ de l’Onuci qu’il considère comme complice des « rebelles » alliés, selon lui, à Alassane Ouattara.

SYLLA Arouna
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