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Économie Publié le vendredi 4 mars 2011 | Le Temps

Fermeture des banques : Les effets co-latéraux frappent aussi les organes de presse

Ils étaient nombreux ces Ivoiriens qui priaient de jour comme de nuit pour que les banques et établissements de crédit ferment. Il en était de même, pour certaines catégories socioprofessionnelles opérant dans les secteurs de l’édition et des médias. Oubliant qu’une entreprise de presse aussi sérieuse a non seulement un compte en banque pour couvrir ses opérations avec ses fournisseurs mais aussi faire face aux charges de sa masse salariale. Elles ont fermé et tout le monde en souffre. Même des confrères qui bien avant, en faisaient leurs choux gras. Désormais, il faut du cash pour se faire “tirer” sinon l’imprimeur et les autres fournisseurs refusent de donner les intrants. Sous des prétextes fallacieux de l’insécurité, par exemple, certains éditeurs, ont décidé d’arrêter de paraître. Mettant ainsi au chômage, des centaines de pères de famille. Aussi, d’autres ont prié pour que des forces extérieures sous le sigle de l’Ecomog arrivent en Côte d’Ivoire. Cette force qui se cache certainement derrière le fameux « commando invisible » est là et elle sème la mort en cascade, psychose et désolation dans les quartiers et villages ivoiriens. En clair, tous les Ivoiriens souffrent de l’insécurité dont la conséquence est la fermeture et la destruction des biens et des entreprises. Embargo, fermeture sauvage des banques et insécurité. Bref, leurs effets font très mal. Voire plus mortels que les canons.

Elysée Koffi.
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