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Société Publié le vendredi 4 mars 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: le HCR suspend des opérations à cause de l`insécurité

© AFP Par DR
Crise ivoirienne: des réfugiés libériens se disant victime d`agression assiègent le HCR
Liberian refugees, claiming to be victims of agression, shelter outside the UNHCR mission in Abidjan on January 9, 2011. There are media reports that Liberian mercenaries are supporting presidential claimant Laurent Gbagbo, leading to fears amongst the Liberians in Abidjan that they could become targets by supporters of Gbagbo`s internationally recognised rival Alassane Ouattara.
GENEVE- Le Haut-commissariat de l`ONU pour les réfugiés
(HCR) a annoncé vendredi avoir suspendu certaines de ses opérations dans
l`ouest de la Côte d`Ivoire en raison de la détérioration de la situation
sécuritaire.

"Malheureusement, nous n`opérons plus là-bas en raison des combats et de
l`insécurité", a déclaré une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, se référant
à la construction d`un camp de déplacés à Duékoué (ouest).

Un autre porte-parole du HCR, Adrian Edwards, a déclaré à l`AFP que
l`agence onusienne poursuit ses activités à Guiglo (ouest).

"Ils font ce qu`ils peuvent pour suivre la situation sur le terrain. En ce
qui concerne la distribution de l`aide, elle a été considérablement réduite",
a-t-il ajouté.

L`insécurité a poussé "plus de 200.000 personnes" hors d`un quartier
d`Abidjan (sud-est), selon la mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci.

"Nous avons encore notre personnel à Abidjan mais les routes sont bloquées
à l`extérieur de nos bureaux", a indiqué Mme Fleming.

Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre, opposant Laurent
Gbagbo à Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale, menace chaque jour davantage d`aboutir à une déflagration et
renforce la crainte de l`ONU d`une "résurgence de la guerre civile".

Les violences ont fait au moins 365 tués depuis fin 2010, selon l`ONU.

Depuis mars, le nord de la Côte d`Ivoire, sous contrôle de l`ex-rébellion
alliée à Alassane Ouattara, est privé de courant, une situation dont la
Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE) a rendu responsable le gouvernement
du président sortant Laurent Gbagbo.

Des coupures d`électricité ont été constatées par des habitants de
plusieurs villes de la zone, tenue par l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) depuis 2002.

Le système de distribution d`eau nécessitant la fourniture en électricité,
des coupures d`eau ont aussi été constatées à Bouaké (centre), fief des FN.

Une porte-parole du bureau de coordination des Affaires humanitaires
(OCHA), Elisabeth Byrs, a indiqué que l`ONU est "très préoccupée par la
détérioration de la situation et son impact sur la population civile".

"Les besoins ne cessent d`augmenter, la coupure d`approvisionnement en eau
et électricité dans les régions centre, ouest et nord met en danger la vie des
populations, en particulier des enfants, des femmes enceintes ou allaitantes",
a-t-elle déploré.

"OCHA exprime son inquiétude quant à un acte inhumain aux conséquences
dramatiques", a-t-elle ajouté.

La crise en Côte d`Ivoire a également poussé plus de 70.000 personnes à
fuir le pays, principalement vers le Liberia voisin.

"Dans l`est du Liberia, le HCR a enregistré quelque 40.000 personnes depuis
novembre. Ces derniers ont été rejoint depuis le 24 février par 32.800
nouvelles arrivées", a indiqué l`agence onusienne dans un communiqué.
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