Avec la complicité de l’Onu, les rebelles de Ouattara procèdent à une véritable épuration ethnique dans la commune d’Abobo.
«Nous sommes tombés à un barrage tenu par des rebelles vers N’Dotré. Visiblement, ceux qui le tenaient n’étaient pas des Ivoiriens. Ils n’avaient pas un accent ivoirien. Ils nous ont tous réunis. Mais après, ils ont mis les Ivoiriens d’un côté, et les étrangers d’un autre côté. A la fin, les étrangers ont été libérés. Parmi nous les Ivoiriens, ceux qui ont les noms à consonance Malinké ont été libérés. On nous a demandé de partir. Ceux qui sont restés, je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. J’avais un ami parmi eux. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Puisque je n’ai pas de ses nouvelles ». Un témoignage qui donne froid dans le dos. Et pourtant, c’est la réalité du drame que vivent les populations qui n’applaudissent pas Ouattara à Abobo. Depuis, le jeune Z.T., serrurier dans la commune d’Adjamé, vit un traumatisme profond. Parce qu’il a vu des gens assassinés dans cette cité, au vu et au su des forces onusiennes. « Je les ai vus arriver une nuit avec leurs chars. Ils déchargeaient des hommes aux allures très bizarres. On était là. Mais on ne pouvait rien dire. J’ai même un ami très proche des dirigeants du Rdr qui m’a dit qu’ils sont venus faire le travail du Brave-tchè. Ce jour-là, j’ai compris ce qui se passait». Ajoute encore Z.T., aujourd’hui, déplacé à Yopougon où il mène difficilement sa vie. Après avoir tout perdu. Jusque-là, il continue de maudire les commanditaires de cette guerre. Et Z.T. n’est pas le seul à avoir vécu ce drame. Dans les quartiers malfamés d’Abobo où les hommes de Ouattrara sèment la terreur avec la complicité de l’Onu, il n’est plus bon d’être un Ivoirien et ne pas soutenir le président du Rdr. On passe vite de vie à trépas à cause de la folie meurtrière des bandes armées que Choï y a déversées pour tuer. Des secteurs entiers d’Abobo, loin des regards des Fds, sont aux mains des mercenaires lourdement armés. On les trouve le plus vers Abobo derrière rail, et du côté de N’Dotré, des quartiers difficilement accessibles d’ailleurs. Sur place, des jeunes qui se réclament de Ouattara ont été mêlés à la salle besogne. Ceux qui n’ont pas eu la chance de se voir doter d’une kalach, ont été approvisionnés en machettes. Bien sûr, pour faire le sale boulot, à la gloire de Ouattara, Choï et Sarkozy. En plein cœur d’Abobo, des Ivoiriens subissent une véritable boucherie humaine. Leur seul tort, c’est de ne pas épouser les idées absolument sanguinaires de Ouattara. Et jusque-là, toutes les prétendues organisations de défense de Droit de l’Homme, qui vivent des crises africaines, ferment les yeux sur cette tragédie qui se passe sous leurs yeux. C’est comme si les Human Rights Watch ou Amnesty international… n’avaient plus de représentants en Côte d’Ivoire. Ou alors ils veulent voir les crimes là où ils veulent. C’est-à-dire dans l’entourage du président Gbagbo. Pourtant à Abobo, ce sont plusieurs dizaines d’Ivoiriens qui sont pris et massacrés pour leurs opinions. Les témoignages des rescapés en disent long sur ce crime contre l’humanité qui se passe sous nos yeux et juste à côté de nous. « Ce qui se passe à Abobo dépasse l’entendement. Caché, j’ai vu des gens en rang qu’on emmenait je ne sais où. Ils étaient conduits par une bande de rebelles lourdement armés. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. La scène s’est passée vers le dépôt Sotra d’Abobo». Confirme, en larmes, une institutrice qui a fui la commune. Elle a été obligée de retourner à Cocody chez son oncle chez qui elle vivait avant de se prendre une maison à Abobo. Et ce qui s’est passé dans la nuit du dimanche à lundi dans le village Anonkoa Kouté est un exemple patent. Les rebelles déposés par un hélicoptère de l’Onuci ont tué comme ils le voulaient. Le ministère de l’Intérieur a fait l’état des morts. Mais le bilan est lourd. Puisque selon des témoins, le village a été violement attaqué à l’arme lourde. Des maisons ont été brulées. Une vieille dame a même été brûlée vive. Des jeunes ont été égorgés. Nous sommes sortis du village dans la débandade. Pour le moment, je ne peux pas vous donner un chiffre exact. » Explique, un rescapé qui se retrouve aujourd’hui, à Adjamé. En tout cas, à Abobo, le ver est dans le fruit. Ouattara et Choï y ont installé une chienlit meurtrière. L’Etat a toutes les raisons de réagir très rapidement car l’Onuci continue de déverser des rebelles dans les autres communes d’Abidjan. Les Ivoiriens ne sauraient être massacrés dans leur propre pays. C’est une question de vie ou de mort.
K. Sonia
«Nous sommes tombés à un barrage tenu par des rebelles vers N’Dotré. Visiblement, ceux qui le tenaient n’étaient pas des Ivoiriens. Ils n’avaient pas un accent ivoirien. Ils nous ont tous réunis. Mais après, ils ont mis les Ivoiriens d’un côté, et les étrangers d’un autre côté. A la fin, les étrangers ont été libérés. Parmi nous les Ivoiriens, ceux qui ont les noms à consonance Malinké ont été libérés. On nous a demandé de partir. Ceux qui sont restés, je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. J’avais un ami parmi eux. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Puisque je n’ai pas de ses nouvelles ». Un témoignage qui donne froid dans le dos. Et pourtant, c’est la réalité du drame que vivent les populations qui n’applaudissent pas Ouattara à Abobo. Depuis, le jeune Z.T., serrurier dans la commune d’Adjamé, vit un traumatisme profond. Parce qu’il a vu des gens assassinés dans cette cité, au vu et au su des forces onusiennes. « Je les ai vus arriver une nuit avec leurs chars. Ils déchargeaient des hommes aux allures très bizarres. On était là. Mais on ne pouvait rien dire. J’ai même un ami très proche des dirigeants du Rdr qui m’a dit qu’ils sont venus faire le travail du Brave-tchè. Ce jour-là, j’ai compris ce qui se passait». Ajoute encore Z.T., aujourd’hui, déplacé à Yopougon où il mène difficilement sa vie. Après avoir tout perdu. Jusque-là, il continue de maudire les commanditaires de cette guerre. Et Z.T. n’est pas le seul à avoir vécu ce drame. Dans les quartiers malfamés d’Abobo où les hommes de Ouattrara sèment la terreur avec la complicité de l’Onu, il n’est plus bon d’être un Ivoirien et ne pas soutenir le président du Rdr. On passe vite de vie à trépas à cause de la folie meurtrière des bandes armées que Choï y a déversées pour tuer. Des secteurs entiers d’Abobo, loin des regards des Fds, sont aux mains des mercenaires lourdement armés. On les trouve le plus vers Abobo derrière rail, et du côté de N’Dotré, des quartiers difficilement accessibles d’ailleurs. Sur place, des jeunes qui se réclament de Ouattara ont été mêlés à la salle besogne. Ceux qui n’ont pas eu la chance de se voir doter d’une kalach, ont été approvisionnés en machettes. Bien sûr, pour faire le sale boulot, à la gloire de Ouattara, Choï et Sarkozy. En plein cœur d’Abobo, des Ivoiriens subissent une véritable boucherie humaine. Leur seul tort, c’est de ne pas épouser les idées absolument sanguinaires de Ouattara. Et jusque-là, toutes les prétendues organisations de défense de Droit de l’Homme, qui vivent des crises africaines, ferment les yeux sur cette tragédie qui se passe sous leurs yeux. C’est comme si les Human Rights Watch ou Amnesty international… n’avaient plus de représentants en Côte d’Ivoire. Ou alors ils veulent voir les crimes là où ils veulent. C’est-à-dire dans l’entourage du président Gbagbo. Pourtant à Abobo, ce sont plusieurs dizaines d’Ivoiriens qui sont pris et massacrés pour leurs opinions. Les témoignages des rescapés en disent long sur ce crime contre l’humanité qui se passe sous nos yeux et juste à côté de nous. « Ce qui se passe à Abobo dépasse l’entendement. Caché, j’ai vu des gens en rang qu’on emmenait je ne sais où. Ils étaient conduits par une bande de rebelles lourdement armés. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. La scène s’est passée vers le dépôt Sotra d’Abobo». Confirme, en larmes, une institutrice qui a fui la commune. Elle a été obligée de retourner à Cocody chez son oncle chez qui elle vivait avant de se prendre une maison à Abobo. Et ce qui s’est passé dans la nuit du dimanche à lundi dans le village Anonkoa Kouté est un exemple patent. Les rebelles déposés par un hélicoptère de l’Onuci ont tué comme ils le voulaient. Le ministère de l’Intérieur a fait l’état des morts. Mais le bilan est lourd. Puisque selon des témoins, le village a été violement attaqué à l’arme lourde. Des maisons ont été brulées. Une vieille dame a même été brûlée vive. Des jeunes ont été égorgés. Nous sommes sortis du village dans la débandade. Pour le moment, je ne peux pas vous donner un chiffre exact. » Explique, un rescapé qui se retrouve aujourd’hui, à Adjamé. En tout cas, à Abobo, le ver est dans le fruit. Ouattara et Choï y ont installé une chienlit meurtrière. L’Etat a toutes les raisons de réagir très rapidement car l’Onuci continue de déverser des rebelles dans les autres communes d’Abidjan. Les Ivoiriens ne sauraient être massacrés dans leur propre pays. C’est une question de vie ou de mort.
K. Sonia