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Politique Publié le mardi 8 mars 2011 | Le Temps

Les Ivoiriens pourchassés en pleine rue

A Abobo, il ne fait plus bon vivre. Depuis l’apparition d’un commando dit « invisible » ou « Fongnon », dans cette commune, les habitants ne dorment plus. Ils subissent les pires atrocités de la part de ces personnes sans foi, ni loi. De jour comme de nuit, ces populations subissent les pires formes d’oppression. Les rebelles qui se sont installés dans la commune ont érigé des barrages sur les grandes artères et autres ruelles pour des fouilles corporelles. Ce, à la recherche de « boussoumani », nom attribué aux personnes qui ne pratiquent pas la religion musulmane. Ces dernières arrêtées sont violentées, dépouillées de leurs biens et tuées par la suite sans aucune forme de procès. Ces crimes sont légion dans cette commune ces derniers temps. C’est le cas par exemple, du village d’Anonkoa-Kouté. Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mars, ces mêmes rebelles, après avoir assiégé le village, ont exécuté le Chef du village et plusieurs jeunes égorgés. Ce, sous la supervision des soldats onusiens et de Licorne qui arment et transportent ces rebelles. Ces crimes sont légion. Quelques jours avant le meurtre d’hier, plusieurs « boussoumani » ont été arrêtés, séquestrés, violentés et exécutés de la même façon. Le garde du corps d’Ahoua Stallone, de la galaxie patriotique a été arrêté et froidement égorgé comme un mouton. Deux éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) ont été tirés de leur sommeil pour être brûlés vifs. Ce n’est pas tout. Lors de l’attaque du centre d’émetteur de la Radio-diffusion télévision ivoirienne (Rti), deux autres personnes ont connu ce même sort que les agents des Forces de défense et de sécurité. Quelques jours avant, ces mêmes rebelles s’étaient également signalés dans le même registre. Un infirmier en service à la présidence de la République a lui aussi été égorgé comme un mouton dans le quartier de Abobo-Akéikoi. Il en est de même pour cet agent de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) parti rétablir la connexion électrique dans les environs du quartier Pk 18. Il a connu ce triste sort. Ces crimes sont ignorés du Représentant spécial des Nations unies en Côte d’Ivoire. Au contraire, Young Yin Choï puisque, c’est de lui qu’il s’agit, encourage ses hommes en leur donnant armes et véhicules. Ici, on ne parle pas de génocide encore moins de crimes de guerre. La Cour pénale internationale (Cpi) et les nombreuses organisations internationales présentes sur le territoire ivoirien, ainsi que la presse internationale, qui ont accès à ces zones font un black out. Ces crimes sont mêmes encouragés. En tout cas, ce qui se passe à Abobo mérite une attention particulière de ceux censés donner des leçons à Laurent Gbagbo et au camp de La majorité présidentielle.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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