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Politique Publié le jeudi 10 mars 2011 | Le Patriote

Simone Gbagbo, la femme fatale égale à elle-même

La qualité première d’une femme, ce sont ses sentiments. La femme est un modèle de patience et de douceur. Elle promeut les valeurs de respect, de travail, de partage et de tolérance. Pour ne citer que celles-là. Avec ces valeurs, aucune femme ne peut se réjouir de voir sa progéniture dans la souffrance. Tout être humain, quel que soit son statut, est issu d’une femme. Etre à qui Dieu, le Créateur du monde, a donné le pouvoir de procréer. Mais toutes les valeurs qui fondent la femme sont le contraire de Simone Ehivet Gbagbo. L’ancienne première Dame de Côte d’Ivoire. Car dire de l’épouse du président sortant «qu’elle a un morceau de chair à la place du cœur», n’est pas trop osé. Simone Ehivet Gbagbo peut être même qualifiée de «plante sans racines». Une femme au cœur de pierre qui ne manque aucune occasion pour célébrer avec faste les actes criminels du régime de son mari. En novembre 2000, après une répression sanglante contre les militants du RDR (Rassemblement des Républicains du Président Alassane Ouattara), une vingtaine de morts a été enregistrée, des centaines d’autres manifestants arrêtés. Des femmes qui ont décidé de manifester pour l’expression de la démocratie ont été arrêtées et violées à l’Ecole de police, selon un rapport publié par l’Association ivoirienne des droits des femmes (AIDF). A cette occasion, Simone n’aura que pour seule mot de compassion : «elles n'avaient pas à être sur les lieux de manifestations». Simplement pour elle, si les femmes ont été violées, elles l’ont cherché. Présidente des conseils de guerre du régime odieux de Gbagbo, Simone a convié ses partisans, le 16 janvier dernier au Palais de la Culture à Treichville (Abidjan) pour un meeting de soutien aux Institutions de la République. Mais en réalité, elle entendait fêter les tueries, les assassinats, les exécutions extrajudiciaires et autres enlèvements commis par les mercenaires et miliciens qui avaient alors à leur actif la mort de plus de 300 Ivoiriens dont le seul tort est leur refus de cautionner le hold-up électoral de Gbagbo suite à sa défaite à la présidentielle du 28 novembre dernier. Face aux tueurs de la population ivoirienne, Simone Ehivet a trouvé l’occasion si belle pour faire valoir ses talents de danseuse. Cynique, la native de Bonoua a félicité et glorifié les meurtriers au son du Youza à l’ivoirienne (une danse qui fait des vagues au Sénégal et dont la paternité est disputée par Mame Gor, Marius Seck et Ndongo Lô).
Le dernier fait en date de la femme fatale remonte au mardi 8 mars dernier. Seul jour de l’année réservé à la célébration de la femme dans le monde entier. Au complexe sportif de Yopougon où elle s’est retrouvée avec une clique de femmes sans cœur, Simone a applaudi des deux mains l’assassinat à l’arme lourde de guerre de sept femmes le jeudi 3 mars dernier à Abobo par le commandant Abehi Jean Noel à la solde du pouvoir illégitime de Gbagbo. Fidèle à sa philosophie, Simone n’a eu aucun mot de compassion à l’endroit de ces braves combattantes de la liberté et de la démocratie. Son mépris vis-à-vis de la gente féminine et de la vie humaine s’est encore manifestée ce jour qui était «une journée de recueillement et de prière pour les victimes tombées le jeudi dernier à Abobo». Et dire que cette dame est Député d’Abobo. C’est tout de même triste et choquant. Si son attitude choque effectivement la morale, Simone Gbagbo n’en a cure. N’est-ce pas qu’elle n’a d’yeux que pour le pouvoir ? Que les gens, fussent-ils des femmes tombent par millier, ce n’est pas sa préoccupation. Femme fatale, elle l’est jusqu’à la moelle. Et la comparer à Eva Braun (compagne du Führer Hitler) est loin d’être une vue de l’esprit..
OUATTARA Gaoussou
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