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Politique Publié le jeudi 10 mars 2011 | Le Patriote

Crise postélectorale : Panel de haut niveau - Frat-Mat prépare les esprits au rejet des décisions

« Addis-Abeba comme Marcoussis et Kléber ». C’est le titre d’un article publié par le quotidien Fraternité Matin qui, bien que bénéficiant largement des subsides du contribuable ivoirien a proprement décidé d’accompagner presque les yeux bandés, l’ex-président Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir d’État. En établissant, comme l’a fait le confrère dans sa publication d’hier, un parallèle entre les résolutions du Panel de Haut niveau mandaté par l’Union Africaine pour la résolution de la crise née du refus de Laurent Gbagbo de respecter verdict des urnes, et les accords précédant que sont : Marcoussis et Kléber, l’auteur sans avoir le courage de le mentionner expressément voudrait qu’une frange de la population ivoirienne réserve un accueil pareil aux accords de Marcoussis et Kléber aux résolutions du Panel de Haut niveau qui seront données aujourd’hui dans la capitale Éthiopien. Les
Ivoiriens épris de paix et de démocratie ont encore en mémoire les violences inouïes dans les rues d’Abidjan au lendemain de la signature des accords de Marcoussis et de Kléber. C’est toute la face hideuse d’un parallèle entre deux réalités de contexte et de nature différentes que tente d’établir le confrère. Le refus de l’ex-président d’effectuer déplacement en terre éthiopienne, est certes le signe avant-coureur que le clan Gbagbo, bien que demandeur du Panel de haut niveau de l’UA, s’apprête à rejeter comme il est de tradition, chez le natif de Mama et ses affidés, une fois encore les résolutions contraignantes qui sortirons aujourd’hui d’Addis-Abeba, où se tient la réunion du Conseil de Paix et Sécurité sur la crise post-électorale ivoirienne. Il faut donc chauffer à blanc, sinon préparer les esprits, de certains belliqueux partisans de l’ex- président à cela. Et c’est un média d’État qui vit des subsides du contribuable ivoirien, qui cette fois se charge de la sale besogne que, si on n’y prend pas garde, risque de plonger davantage la Côte d’Ivoire dans le cycle infernal de la violence sordide, ignoble et gratuite.
Moussa Keita
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