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Politique Publié le vendredi 11 mars 2011 | Nord-Sud

Réactions

Hamadoun Touré :
« Nous continuons
d’exercer notre mandat “

Quel commentaire faites-vous de l’interdiction du gouvernement Gbagbo de survol de l’espace aérien ?
C’est à nous d’avoir une saisine officielle de la par des autorités compétentes. Pour l’instant, l’Onuci continue d’exécuter son mandat. Le mandat de l’Onuci que lui a confié le Conseil de sécurité des Nations Unies à savoir contribuer à l’instauration ou au maintien de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire. Et dans ce cadre, protéger les populations implique certaines activités dont des patrouilles aériennes, des patrouilles terrestres. Qui doivent être menées pour la quiétude des populations. C’est ce que nous sommes en train de faire et c’est à cela essentiellement que servent les aéronefs. En plus du transport de personnes d’un point à un autre. Ce mandat nous a été confié par le conseil de sécurité et nous l’exécutons.

Le gouvernement Soro a tout de suite réagi, jugeant cette interdiction nulle et de nul effet…
Au-delà même de la réaction du gouvernement Soro, nous avons encore une fois notre mandat du Conseil de Sécurité. C’est au Conseil de sécurité que nous faisons les rapports, c’est grâce à lui que nous sommes sur le terrain, que nous pouvons poursuivre nos activités et nous comptons les poursuivre.

Propos reccueillis sur ONUCI FM par BI



Paris juge la
“décision nulle
et non- avenue”
La France a récusé jeudi comme “nulle et non avenue” la décision du camp de Laurent Gbagbo d’interdire à la mission de l’Onu (Onuci) et à la force française Licorne de survoler et d’atterrir dans le pays, une résolution de l’Onu garantissant sa “liberté de mouvement”. “Je vous rappelle que l’Onuci et l’opération Licorne tiennent leur mandat du Conseil de sécurité des Nations unies et notamment de la résolution 1962 qui leur garantit une totale liberté de mouvement”, a rappelé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé sur cet arrêté lu mercredi à la télévision publique ivoirienne RTI. Bernard Valero a souligné que les “autorités légitimes de Côte d’Ivoire (le camp d’Alassane Ouattara, ndlr) ont confirmé à nouveau hier que l’Onuci et Licorne sont toujours autorisés à survoler et à atterrir” en Côte d’Ivoire. “La France exige que M. Gbagbo fasse cesser les entraves à l’action de l’Onuci et de Licorne ainsi que les violences contre les civils”, a poursuivi M. Valero. L’arrêté du gouvernement Gbagbo stipulait que “les aéronefs de l’Onuci et de l’opération Licorne sont interdits de survol et d’atterrissage” dans le pays. Cette décision avait été annoncée mercredi, quelques heures après le départ d’Alassane Ouattara - pour la première fois depuis le début de la crise-du Golf hôtel d’Abidjan où il vit retranché. M. Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, s’est rendu jeudi à une réunion de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, destinée à trouver une issue à ce conflit civil de plus en plus meurtrier. L’Onuci assure traditionnellement le transport, grâce à ses hélicoptères, des personnalités du camp Ouattara qui quittent le Golf Hôtel et y reviennent. Mais ni la force onusienne ni l’équipe de M. Ouattara n’ont voulu dire par quel moyen celui-ci était parti pour le siège de l’UA à Addis-Abeba.

Afp
N.B. : La titraille est de la Rédaction.
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