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Politique Publié le vendredi 11 mars 2011 | Le Jour Plus

Morts ici, galère part là… Gbagbo, libère le peuple !

© Le Jour Plus
Insécurité : Des familles fuient Abobo PK 18 pour d`autres refuges.
La situation économique des Abidjanais s’est considérablement dégradée. Avec la désorganisation de l’économie et la raréfaction de la liquidité suite à la fermeture des banques et établissements financiers. Du fait des actes de brigandage et de braquage opérés par les hommes de Gbagbo. Dans les foyers, la vie est devenue invivable. Avec la fermeture des banques, hausse sauvage des prix des biens et services, insécurité…. Les trois repas quotidiens ont fait place à un seul ou mort subite. On jongle et calcule pour se nourrir. Désormais, c’est la quantité en lieu et place de la qualité. « Mort subite », « banane braisée », « café baoulé » pieds de porcs et autres menus sont désormais à l’honneur. Avec la rareté des ressources, il faut survivre en attendant des lendemains meilleurs. Alors il faut jongler au quotidien. « Avec 5000 FCFA, on ne peut plus faire de marché. Tout a augmenté ; donc on va vers les choses qui sont moins chères et qui rassasient vite. Comme « les pieds de porcs, la banane, l’igname, poissons magni, poisson thon, etc. », expliquent des ménagères rencontrées au marché d’Abobo. Ces mets ont la particularité d’être les moins chers encore sur les marchés. Aujourd’hui, dans la plupart des foyers de modestes revenus, c’est un seul repas par jour dans la soirée. Ce seul repas encore avec le climat d’insécurité n’est pas toujours garanti. « Si tu l’as raté, tu attends le lendemain. Le petit déjeuner, lui, est devenu un luxe pour bon nombre d’Abidjanais. Combien de temps va durer cette situation de crise. « Nous vivons au jour le jour. Les exactions des miliciens, désœuvrés et autres mercenaires de Gbagbo ne permettent plus de conduire les activités socio économiques. Avec à la clé l’inflation des prix des biens et services sur les marchés. « On ne peut plus rien acheter sur les marchés. Tout est devenu cher. « Plus de 60% de la population ne mangent aujourd’hui qu’une fois par jour. Trois bananes à 500 F dans le pays d’Houphouët Boigny. C’est malheureux », déplore le président de l’Association des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire, (Aproca-ci). Sur les marchés, les prix des biens et services ont pris l’ascenseur. A titre d’exemples, malgré les déclarations télévisées du gouvernement Gbagbo, les prix ne changent pas sur le terrain, l’huile de table est vendue à 1.200f / le litre, le sucre à 1.000f le kg, la viande à 3.000f /kg, le gaz 6 kg à 3.000f, le gaz 12 kg à 5.000f à 7.000f, le riz de grande consommation : 400f à 500f /kg. Jusqu’à quand les populations pourront supporter la crise sociopolitique que vit le pays ? Telle est la question qui trottine dans la tête des Ivoiriens après un mois de blocage au sommet de l’Etat avec le hold up électoral de Gbagbo. Les têtes brûlées du régime Gbagbo continuent à s’exciter pour donner l’illusion que tout va bien. Mais le gouvernement atrophié de Gbagbo n’a pas de prise sur la réalité. Tout se passe en dehors du gouvernement. A Abidjan, en tenant fermement les lieux essentiels du pouvoir, la RTI, l’aéroport et les Casernes, Gbagbo donne l’impression d’avoir toute la Côte d’Ivoire sous contrôle. Il fait oublier qu’une bonne partie du pays lui échappe, que les administrations ne fonctionnent pas. Dans les secteurs de la santé, de l’éducation…, la situation se dégrade au fil des jours. Avec la paupérisation accrue des populations. Une menace qui risque d’accélérer le processus de sortie de crise.

L.B.
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