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Économie Publié le lundi 14 mars 2011 | La Tribune de l’Economie

Filière Café-cacao / La double facette d’une "nationalisation"

© La Tribune de l’Economie
Économie : paysan dans une plantation de cacao
Photo: récolte de cabosses de cacao mûres dans une plantation
En décidant de contrôler la commercialisation du cacao et du café à travers l'ordonnance N°2011-75 du 06 mars 2011 prise par le président Laurent Gbagbo, le gouvernement Aké N’Gbo vient ainsi de rompre les amarres avec la libéralisation de ce binôme, en ressuscitant le model " Caistab", très critiqué sous le régime du parti unique. Le président Gbagbo veut donc reprendre les choses en main en se substituant aux multinationales et aux nombreuses structures nées de l'éclatement de la filière café-cacao. En effet, cette décision qui est une manière de contourner les mesures de suspension d’exportations du café et du cacao prises par le gouvernement Soro, est un couteau à double tranchant comme le laissent entendre certains acteurs clés du secteur. Et cela est dû en partie aux travers occasionnés par le mode opératoire de la "Caistab" qui est aujourd’hui remis en scelle. Pour mieux cerner les enjeux de cette mesure et des risques éventuels à encourir, nous faisons un bref rappel des années Caistab en Côte d’Ivoire.

Retour à la case départ

La Caisse de stabilisation et de soutien des prix des productions agricoles était un organisme étatique crée en 1960 et démantelé en août 1999. Son principal rôle était de constituer un intermédiaire de poids entre les producteurs et les négociants en vue de stabiliser les cours. Elle avait le monopole de la gestion de la filière et contrôlait l’achat de la production de cacao des producteurs à un cours fixé à l'avance. Elle était ensuite chargée de la vendre. Pour les paysans, le fait de savoir à quel prix ils allaient pouvoir vendre leur production leur a permis de s'enrichir et de faire croître leur exploitation. La Côte d'Ivoire est ainsi devenue le premier producteur mondial de cacao avec 40% de la production mondiale pour près d’un million de producteurs et environ 20% du Produit Intérieur Brut (PIB), dont les seuls droits uniques de sortie (Dus) qui s'appliquent à l'exportation du cacao représentent en moyenne plus de 20% des recettes fiscales. Malheureusement…

Lire suite dans la tribune de l’Economie n°45 du lundi 14 mars 2011
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