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Politique Publié le mardi 15 mars 2011 | L’expression

Football : Eliminatoires Can 2012/ Côte d’Ivoire-Bénin (3ème journée): Le Bénin saisit la CAF

© L’expression
Match amical de Football entre la Côte d’Ivoire et le Mali avec un score de (1-0)
Au fur et à mesure que le match Côte d’Ivoire-Bénin comptant pour les éliminatoires de la Can 2012 avance, les Béninois se montrent de plus en plus septiques à effectuer le déplacement d’Abidjan.
La troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012 Côte d’Ivoire-Bénin se jouera-t-elle vraiment à Abidjan ? Bien malin qui trouvera une réponse à cette préoccupation. Avec la lettre que la Fédération béninoise vient d’adresser à la CAF, on est en droit de se poser des questions. En plus, la presse béninoise s’en mêle. « Fraternité », un journal béninois, dans sa parution de lundi 15 mars, sous la plume d’Ambroise Zinsou, fait la proposition de délocaliser le match et invite le ministre béninois des sports, Modeste Kérékou, à s’impliquer dans l’affaire. « Mieux vaut prévenir que guérir » nous enseigne la sagesse. Dans exactement 11 jours, sauf modification de dernière minute, les Ecureuils du Bénin affronteront les Eléphants de la Côte d’Ivoire pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires Can Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Cette rencontre est prévue pour se jouer à Abidjan au stade Félix Houphouët-Boigny. Et compte tenu de la situation de tension et de conflit que traverse actuellement ce pays, le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Modeste Kérékou devrait s’impliquer afin que le match soit délocalisé. Ce match est d’autant plus important pour les Ecureuils du Bénin qui veulent rester en course et garder leurs chances pour la qualification pour Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Mais, un véritable problème de sécurité se pose en ce sens que la Côte d’Ivoire est dans une situation de guerre et la sécurité des joueurs et des supporters est menacée. Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne de football ne va pas vouloir que le match soit délocalisé dans le but de montrer à l’opinion international que la Côte d’Ivoire reste un pays de paix malgré tout. Seulement que le risque est grand dans la mesure où personne ne peut imaginer la suite ». Et au confrère de poursuivre. « Qu’il nous souvienne que le 8 janvier 2010, le Front de libération de l’Enclave de Cabinda (Flec) a ouvert le feu sur les bus de la délégation togolaise à quelques kilomètres de la frontière du Congo. Cet évènement a coûté la vie à deux membres de la délégation et avait attristé tout le monde sportif continental et international, continue de traumatiser et joueurs et parents des victimes. Que le Bénin se lance dans une telle aventure, c’est d’abord la sécurité des joueurs qui est mis en péril. La Caf par rapport à cette situation n’a pu rien faire pour calmer les esprits. Au contraire, elle a demandé à l’équipe togolaise de jouer la Can sous peine de sanctions. La suite, tout le monde le connaît. Le Bénin ne dispose pas de beaucoup de joueurs pour que certains soient martyrisés. L’implication personnel du ministre Modeste Kérékou est vivement attendue pour le grand bonheur du football béninois. La Fédération de football a déjà pris en compte les frais inhérents à cette expédition à travers un sponsor. Donc, il ne reste que l’effort de l’Etat pour assurer la sécurité des joueurs », termine le confrère.

Le Fédération béninoise écrit à la Caf

Outre la presse béninoise qui milite pour la délocalisation de cette troisième journée de la CAN 2012, la Fédération béninoise, par le biais de son secrétariat général, a écrit à la Confédération Africaine de football(CAF) pour demander si le match est maintenu à Abidjan le 26 mars au stade Houphouët-Boigny. Le secrétaire général de la fédération béninoise, Kintin, précise : « Effectivement, c’est quand j’ai appris sur RFI que la FIF maintient le match à Abidjan que nous avons écrit à la CAF pour nous informer auprès d’elle si le match est toujours à Abidjan vu la situation du pays. Car c’est elle qui organise le match. J’ai écrit pour juste demander la confirmation, mais pas forcément pour la délocalisation du match », nous a confié hier au téléphone le secrétaire de la fédé béninoise de football. Côte d’Ivoire-Bénin pointe à neuf petits jours. Le match sera-t-il vraiment délocalisé ? Rien n’est moins sûr. Attendons donc de voir.

Tibet Kipré




Prudence légitime

En écrivant, il y a deux semaines, pour demander à la Fédération ivoirienne de football(FIF) de prendre des dispositions pour une éventuelle délocalisation du match Côte d’Ivoire-Bénin, notre souhait n’était pas de délocaliser forcément cette rencontre. Bien au contraire. C’était par simple mesure de prudence. Une prudence légitime. C’était juste pour attirer l’attention de la FIF afin qu’elle prépare un plan B au cas où la situation sociopolitique se dégradait. C’est aussi le rôle du journaliste que nous sommes. Mais apparemment, nous avons été mal compris. La Ligue professionnelle, par l’entremise de son président, Sory Diabaté, a rédigé un communiqué pour « démentir » cette intention et la traiter de rumeur non fondée. Soit. La presse, dans son écrasante majorité, a relayé l’info. En quoi la délocalisation du match nous profiterait-elle ? Nous qui avons tout à gagner si l’opposition a lieu ici. Peut-être que la délocalisation du match va coûter cher à la FIF. On sait aussi que la situation financière de la FIF est intenable, mais voilà que le Bénin s’informe sur la tenue ou non du match à Abidjan. Si la CAF prend la décision de délocaliser le match, on fait quoi ?

T.K
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