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Politique Publié le mercredi 16 mars 2011 | Le Jour Plus

Attaque de la résidence du Général Philippe Mangou - 5 gardes du corps et 10 civils tués

© Le Jour Plus
Le chef d`état-major, le général Philippe Mangou
Dans la nuit de dimanche à lundi, la résidence du Chef d’Etat-major des Armées, le Général de corps d’armée, Philippe Mangou, située à Yopougon-Andokoi, a été attaquée par des miliciens armés aux alentours de 2 heures 30 du matin. Le bilan est lourd. On dénombre 15 morts dont 5 membres de la garde du domicile du CEMA et 10 civils. Retour sur cette folle nuit meurtrière.
Il y a eu encore des morts. Des personnes innocentes sont malheureusement encore tombées à Abidjan dans la nuit de dimanche à lundi, à Yopougon-Andokoi. Où est située la résidence du Chef d’Etat-major des Armées, le Général de corps d’armée, Philippe Mangou. Selon une source bien introduite, ce sont au total 5 gardes du corps commis à la surveillance nocturne de la résidence du Général Mangou et 10 civils dont deux enfants âgés de huit et 10 ans. En effet, cette nuit là, des hommes au nombre de 10, habillés tous en tricots rouge, (Ndlr : Des couleurs que l’on reconnaît aux miliciens fidèle à la majorité présidentielle), sont arrivés au domicile du Général Philippe Mangou. Dont les rumeurs sur sa défection pour le camp du président Alassane Ouattara a vraisemblablement poussé ces quidams nocturnes à débarquer chez le Cema. Une fois à l’entrée, ils (Ces miliciens habillés en rouge) trouvent des gardes à qui ils demandent en substance : « Où est le Général Mangou ? Cela fait cinq jours qu’on ne le voit et on ne l’entend… », interroge un membre du Commando au portail. Et selon notre source, un membre de la garde du domicile du CEMA répond : « Il est avec le président Gbagbo pour le travail… ». Il n’en fallait pas plus pour qu’un membre de ces visiteurs indélicats, posté un peu en arrière plan, affirme : « Tu mens ! ». Par la suite, ils font feu en direction des éléments des FDS. Le bilan est lourd. 5 gardes de la résidence, sur les 15 présents sur les lieux cette nuit-là sont tombés sous les balles assassines. On dénombre également deux enfants de 8 et 10 ans qui ont également trouvé la mort. Leur forfait commis, les insurgés prennent aussitôt la fuite vers le quartier de Yopougon-Wassakara où ils se sont repliés. Afin de faire croire que ce sont des personnes qui viennent de ce secteur de la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Ce camouflage marche d’autant plus que le renfort des FDS venus à la rescousse est allé droit au cœur de Wassakara. On dénombre huit civils tués dans ce quartier (Yopougon-Wassakara). Les corps de ces civils tués ne sont pas encore retrouvés. Et pour cause : les bourreaux sont repartis avec leurs morts A.TANIA
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