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Région Publié le mercredi 16 mars 2011 | Le Patriote

Le maire Fanny Ibrahima réagit : “La décision du Panel est la suite logique d`une élection bien organisée”

La résolution d'Addis-Abeba confirmant SEM Alassane Ouattara comme l'unique Président en Côte d'Ivoire n'a pas laissé indifférent le maire Fanny Ibrahima. Point focal de la grande famille du RHDP à Bouaké, il a salué cette décision et avoue que sa commune est aussi devenue une terre d'accueil pour ceux qui fuient les tueries arbitraires orchestrées à Abidjan par les pro-Gbagbo.
LP : M. Le maire, le panel en accord avec les chefs d'Etat africains, a confirmé le Président Alassane Ouattara comme le seul Chef d'Etat en Côte d'Ivoire. Avez-vous un commentaire à faire de cette haute décision ?
FI : C'était prévisible parce que lorsque vous avez suivi l'acheminement de ce processus, il est clair que le Président Alassane Ouattara ayant largement gagné les élections, il était donc impensable qu'une autre décision soit prise. Le seul regret que j'ai, c'est le comportement de Yao N'DRE. C'est son comportement qui nous a mis dans cette affaire. On ne refuse pas le droit pour brader un pays. C'est lui qui a induit Gbagbo en erreur. Parce que quand on est un homme et qu'on a quelque chose dans la culotte on doit pouvoir dire non à son chef quand c'est nécessaire. Dire « chef, ce n'est pas bon ce que tu me demande de faire ». Yao N'DRE n'a pas eu ce courage. Il a embrasé le pays. Aujourd'hui, l'on est à près de mille morts. Cela est malheureux pour nous. Donc la décision du panel, ensemble avec les autres chefs d'Etat ne pouvait être autre, que la suite logique d'une élection bien organisée et sans fraude.

LP : Des membres du gouvernement ainsi que des personnalités proche du Président de la république ont vu leur domicile pillés et parfois incendiés à Abidjan. Faits qui ont d'ailleurs été condamnés par le Président lui-même. En réaction des partisans auraient semble t-il, eux aussi pris pour cible des domiciles appartenant à des cadres LMP ici à Bouaké. Quelle précaution avez-vous pris en tant que premier magistrat de la ville ?
FI : Malheureusement, nous avons connu quelques cas à Bouaké. Mais Immédiatement le préfet et moi-même, avons rassemblé tous les leaders de jeunesse pour leur livrer le message de la sagesse. Nous leur avons dit que nous, nous ne devons pas descendre dans la poubelle comme le fait ceux qui ont perdu le pouvoir. Aujourd'hui, nous, nous sommes le parti au pouvoir. Si ce genre de comportement leur sied, c'est nuisible pour nous. Donc nous leur avions demandé de ne plus jamais faire cela. Avec le concours du commandant Chérif Ousmane qui a la sécurité en main, tout est rentré rapidement dans l'ordre.

LP : M. le maire, la ville de Bouaké est vue aujourd'hui comme une terre d'accueil pour les populations qui quittent Abidjan en grand nombre pour profiter certainement du calme et la tranquillité de votre commune. Quelle disposition vous avez mise en place face à cette brusque augmentation démographique ?
FI : Effectivement, nous savons que beaucoup de gens viennent d'Abidjan pour Bouaké. Fuyant les exécutions, les enlèvements et tueries des mercenaires et miliciens de Gbagbo. Le comble, c'est la tuerie collective des nombreuses femmes d'Abobo le 3 mars dernier. Donc, je me réjouis que tout ce monde vienne se sécuriser ici à Bouaké.. Parce qu'un maire n'existe qu'au sein des populations. Ce qui est malheureusement déplorable pour la mairie, c'est que nous ne disposons d'aucune ressource pour les aider. C'est pour cela que nous ne pouvons pas faire grande chose pour eux. Les quelques rares interventions que nous faisons, c'est de nos propres moyens. Vous savez qu'en dix ans, l'ancien régime n'a rien fait et tout le monde s'est appauvri, c'est vraiment regrettable. Dieu merci, la crise post électorale a pris fin car pour nous, c'est une affaire qui est déjà réglée avec la reconnaissance répétée du Président Alassane Ouattara. Et Gbagbo lui-même sait que tout s'écroule autour lui. Et c'est déjà fini pour lui. Gbagbo débarrassera le palais très bientôt et le président se mettra au travail pour remettre le pays en marche.
MAIGA Idrissa à Bouaké
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