L’Afrique du Sud s’est officiellement rangée derrière la position de l’Union africaine, qui reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme seul président légitime de Côte d’ivoire. L’isolement diplomatique du président sortant Laurent Gbagbo s’en trouve encore augmenté.
Alors que les forces fidèles à Laurent Gbagbo sont sous pression sur le terrain, le président sortant vient d’enregistrer une déconvenue diplomatique. L’Afrique du Sud qui s’était fait remarquer jusqu’à présent en observant une neutralité bienveillante sur la crise ivoirienne, a officiellement demandé le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo.
« L’une des choses dites dans la déclaration de l’Union africaine est que Ouattara est le vainqueur légitime et Gbagbo devrait se retirer. L’Afrique du Sud soutient cela », a déclaré Clayson Monyela, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, selon l’agence de presse sud-africaine Sapa.
Alliance éphémère
La semaine dernière encore, le camp Gbagbo revendiquait qu’il disposait d’une alliance avec Pretoria, ainsi qu’avec six autres pays africains. Le président sud-africain Jacob Zuma faisait notamment partie des cinq chefs d’État du panel chargé par l’Union africaine (UA) de trouver une solution à la crise ivoirienne.
Dans ses conclusions, rendues le 10 mars à Addis-Abeba, le panel avait reconnu Alassane Dramane Ouattara comme le président légitime de Côte d’Ivoire et l’avait chargé de former un gouvernement d’union nationale.
Après avoir réclamé un nouveau décompte des voix et s’être montrée favorable à une solution négociée (notamment lors d’un précédent sommet sur la crise ivoirienne à Addis-Abeba mi-février), Pretoria rejoint donc la grande majorité de la communauté internationale, qui reconnaît l’élection d’Alassane Ouattara.
La récente dégradation de la situation à Abidjan et dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, avec des affrontements entre les troupes favorables à Alassane Ouattara et les Forces de défense et de sécurité (FDS, pro-Gbagbo), a pu jouer sur l’évolution de la position sud-africaine. Le pays pourrait « entrer dans la spirale de la guerre civile », a estimé mardi Marius Fransman, l’adjoint de la ministre sud-africaine des Relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane.
Pression du G8
De leur côté, les ministres des Affaires étrangères du G8, réunis à Paris lundi soir, ont renouvelé leur soutien à Alassane Ouattara et aux « conclusions du panel des chefs d`État de l`Union africaine ».
« Ceux qui font obstacle à une solution pacifique et a fortiori utilisent la force doivent savoir qu`ils s`exposent à de nouvelles sanctions », ont-il menacé.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait estimé que les sanctions financières commençaient à produire leurs effets. « Les sanctions financières ça ne marche pas à quinze jours, ça marche à plusieurs mois et on voit bien aujourd`hui que Gbagbo est progressivement asphyxié », a-t-il déclaré dans une interview à la radio Europe 1.
Le camp du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo persiste et signe malgré l’isolement. Alors que ses forces perdent du terrain à Abidjan, il a annoncé une réunion avec les généraux des FDS et la prise prochaine de « grandes décisions ». (Sources Jeune Afrique.COM, avec agences)
Alors que les forces fidèles à Laurent Gbagbo sont sous pression sur le terrain, le président sortant vient d’enregistrer une déconvenue diplomatique. L’Afrique du Sud qui s’était fait remarquer jusqu’à présent en observant une neutralité bienveillante sur la crise ivoirienne, a officiellement demandé le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo.
« L’une des choses dites dans la déclaration de l’Union africaine est que Ouattara est le vainqueur légitime et Gbagbo devrait se retirer. L’Afrique du Sud soutient cela », a déclaré Clayson Monyela, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, selon l’agence de presse sud-africaine Sapa.
Alliance éphémère
La semaine dernière encore, le camp Gbagbo revendiquait qu’il disposait d’une alliance avec Pretoria, ainsi qu’avec six autres pays africains. Le président sud-africain Jacob Zuma faisait notamment partie des cinq chefs d’État du panel chargé par l’Union africaine (UA) de trouver une solution à la crise ivoirienne.
Dans ses conclusions, rendues le 10 mars à Addis-Abeba, le panel avait reconnu Alassane Dramane Ouattara comme le président légitime de Côte d’Ivoire et l’avait chargé de former un gouvernement d’union nationale.
Après avoir réclamé un nouveau décompte des voix et s’être montrée favorable à une solution négociée (notamment lors d’un précédent sommet sur la crise ivoirienne à Addis-Abeba mi-février), Pretoria rejoint donc la grande majorité de la communauté internationale, qui reconnaît l’élection d’Alassane Ouattara.
La récente dégradation de la situation à Abidjan et dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, avec des affrontements entre les troupes favorables à Alassane Ouattara et les Forces de défense et de sécurité (FDS, pro-Gbagbo), a pu jouer sur l’évolution de la position sud-africaine. Le pays pourrait « entrer dans la spirale de la guerre civile », a estimé mardi Marius Fransman, l’adjoint de la ministre sud-africaine des Relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane.
Pression du G8
De leur côté, les ministres des Affaires étrangères du G8, réunis à Paris lundi soir, ont renouvelé leur soutien à Alassane Ouattara et aux « conclusions du panel des chefs d`État de l`Union africaine ».
« Ceux qui font obstacle à une solution pacifique et a fortiori utilisent la force doivent savoir qu`ils s`exposent à de nouvelles sanctions », ont-il menacé.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait estimé que les sanctions financières commençaient à produire leurs effets. « Les sanctions financières ça ne marche pas à quinze jours, ça marche à plusieurs mois et on voit bien aujourd`hui que Gbagbo est progressivement asphyxié », a-t-il déclaré dans une interview à la radio Europe 1.
Le camp du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo persiste et signe malgré l’isolement. Alors que ses forces perdent du terrain à Abidjan, il a annoncé une réunion avec les généraux des FDS et la prise prochaine de « grandes décisions ». (Sources Jeune Afrique.COM, avec agences)