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Économie Publié le jeudi 17 mars 2011 | Le Temps

Resistance économique et recouvrement des recettes : Les douanes ivoiriennes adaptent leurs prestations

L’interdiction des navires battant pavillon européen dans les ports ivoiriens, n’entame en rien la détermination des douanes ivoiriennes. Une circulaire prise récemment vient soulager les opérateurs économiques ivoiriens.

Dans le cadre des missions de recouvrement des recettes sur les différents cordons douaniers, la Direction générale des douanes ivoiriennes est plus que déterminée. Ce, dans le cadre de la mobilisation des ressources pour financer le budget d’Etat 2011. C’est dans ce cadre qu’elle vient de créer un couloir économique avec le Ghana. Les douanes ivoiriennes ne veulent pas se laisser emporter par les conséquences de l’interdiction d’entrer des navires battant pavillon européen au port d’Abidjan dont les conséquences sont déjà visibles. Car, précise une source proche de la Direction générale des douanes, «l’analyse des statistiques douanières fait ressortir une tendance baissière des opérations d’importation et d’exportation aux Ports d’Abidjan et de San Pedro. Cette baisse d’activité constitue une menace pour les industries locales ». Pour alléger cet impact négatif, l’administration des douanes conformément à la circulaire n° 1474 en date du 4 mars dernier, prise par le Colonel Major Mangly vise à alléger partiellement l’interdiction d’importation par voie terrestre de marchandises non originaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( Cedeao) contenue dans la circulaire 1257 du 26 janvier 2005. Selon la Direction de la règlementation et du contentieux, de la Direction générale des douanes ivoiriennes , «il s’agit de permettre aux opérateurs économiques ivoiriens, de pouvoir faire venir par la route, leurs marchandises débarquées aux ports de Tema , de Takoradi et de Lomé. C’est un couloir économique sécurisé aussi bien pour les opérateurs économiques que pour le Trésor public». Toutefois, il convient de préciser que cette disposition ne concerne que la façade Est de l’espace douanier ivoirien. Dans la procédure, il est à préciser qu’une fois en possession de ce document, dont le connaissement entre autres, attestent de la destination Côte d’Ivoire, l’importateur paie par anticipation les droits de douanes à Abidjan. Pour mieux faciliter la tâche et conscient de la situation de crise, l’administration douanière délivre d’abord au propriétaire de la marchandise, une déclaration, pour laquelle il est exceptionnellement dispensé de domiciliation bancaire et de Bordereau de suivi de cargaison (Bsc). C’est avec cette déclaration que l’opérateur se rend ensuite à l’un des trois postes frontières des douanes. Toujours dans la procédure, c’est au regard de ce document qu’il est procédé à l’enlèvement de la marchandise. Selon le Colonel Toro Ipaud, Directeur des services extérieurs, «La constatation des marchandises se fait au poste qui se résume en un bureau conformément aux pièces fournies et à leur enlèvement et aucune taxe n’y est perçue». Avant la prise de la circulaire indiquée plus d’une quarantaine de dossiers concernant les produits débarqués à Tema et à Lomé étaient sur la table des douanes ivoiriennes. Pour sécuriser l’escorte des marchandises sur Abidjan, la Direction de la surveillance et des interventions assure les opérations.

Elysée Koffi
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