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Politique Publié le vendredi 18 mars 2011 | Le Patriote

Point de la situation militaire - Abidjan toujours sous le bruit des canons


Williamsville
L’immeuble de l’Imam adjoint essuie des tirs de roquettes

Les FDS pro-Gbagbo continuent leurs assauts répétés sur Williamsville. Alors que la nuit a été plutôt calme, selon les populations, la journée d’hier elle, a mal démarré. Peu après 8 h, des blindés des FDS pro-Gbagbo ont fait une descente musclée sur le quartier. Stationnés au feu, en provenance du camp d’Agban, ces militaires ont tiré plusieurs roquettes sur le quartier. Si pour le moment on ne déplore aucun décès, le bilan matériel, lui est lourd. Le 4e étage de l’immeuble où réside l’Imam Diaby Karamoko, adjoint de l’Imam de la grande mosquée de a été attient. Les vitres et les portes ont volé en éclat. Les détonations de ces engins de la mort ont causé la panique au sein de la population. « On ne comprend pas pourquoi cet acharnement sur nous », dénonce un habitant du quartier. Depuis quelques jours, les FDS pro-Gbagbo martyrisent les populations de ce quartier, qui ne demande que la paix pour leur pays.

Yopougon
Des tirs entendus toute la nuit
Les habitants de Yopougon, la plus grande commune de la Côte d’Ivoire, n’ont pas fermé l’œil toute la nuit. Les habitants des quartiers comme Wassakara, Port-Bouët 2, SiDECI, Saguidiba, quartier millionnaire, ont été obligés de se blottir dans leur résidence, pour échapper aux tirs. « Toute la nuit, on a entendu les tirs. On a presque pas fermé les yeux », a témoigné une habitante de ce quartier. Depuis le lundi dernier, jour de l’attaque de la résidence du CEMA, Philippe Mangou, le quartier s’est transformé en un champ de batail, selon les FDS pro-Gbagbo. Avec des armes lourdes, ces militaires tirent sur tout ce qui bouge. On compte déjà plusieurs morts dans cette commune, tous des civils. Hier matin, au Toit rouge, le cadavre d’un jeune dont l’identité n’a pas été révélé a été brûlé par les jeunes du quartier. Cet acte a crée l’émoi au sein de la population. Autre lieu, même scène. Au quartier Ananeraie, plus précisément à l’école primaire publique BAD, près du terrain de basket, un jeune a été brûlé par des jeunes pro-Gbagbo. Le décompte macabre continue toujours dans cette commune. Le transport n’existe presque plus dans cette commune.


Adjamé
Des tirs entendus

Adjamé, la commune du maire Youssouf Sylla n’a pas connu son ambiance habituelle. Alors que les populations vaquaient tranquillement à leurs occupations, des hommes en arme sont venues perturber cette quiétude. Les tirs qui auraient commencé au niveau du commissariat du 3e arrondissement, se sont poursuivis jusqu'au au 7e et au district, en passant par Edipress. Les tirs, selon des témoins, se sont arrêtés vers 13heures. Les tirs ont repris dans l’après-midi. Le Boulevard Nangui Abrogoua s’est vidé en quelques minutes. Des tirs auraient également été entendus entre le camp Gallieni situé entre Adjamé et le Plateau. Vers 18h, deux jeunes gens ont été assassinés par des hommes en cagoule. Le transport et le commerce ont été fortement perturbés.

Koumassi, Marcory, Port-Bouët, Treichville
Calme plat

Les habitants des quartiers des communes d’Abidjan sud, contrairement à leurs frères de Williamsville et de Yopougon, passent pour le moment des jours paisibles. A part les mouvements suspects constatés par des témoins autour du camp commando de Koumassi, tout semble pour l’instant calme. Les jeunes patriotes de Laurent Gbagbo, à part Port-Bouët, ont levé leurs barrages la journée pour les remettre une fois la nuit tombée. A ces barrages, les jeunes gens n’hésitent pas à racketter les automobilistes.
Une sélection de Thiery Latt

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