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Politique Publié le vendredi 18 mars 2011 | AFP

Attaque de jeudi à Abidjan: le camp Gbagbo dénonce un "complot"

© AFP
Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo et Le ministre de l`équipement et de l`assainissement
ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a dénoncé vendredi un "complot", en démentant toute implication de ses forces dans l`attaque à l`arme lourde menée la veille sur un quartier d`Abidjan, qui a tué entre 25 et 30 civils selon l`ONU.
"Pour nous, c`est un vrai complot. On était en conseil des ministres et
c`est à la sortie que nous apprenons que les soldats de l`armée régulière ont
tiré sur la foule", a indiqué à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo,
Ahoua Don Mello.
"C`est clair et net, il y a une synergie entre l`ONU, la France, les
rebelles contre la Côte d`Ivoire", a-t-il affirmé.
La mission de l`Onu en Côte d`Ivoire (Onuci) a accusé "les forces armées du
camp" du président sortant d`avoir mené jeudi une attaque dans le nord
d`Abidjan, contre le quartier d`Abobo, un fief électoral d`Alassane Ouattara,
président reconnu par la communauté internationale.
Selon l`ONU, cette attaque à l`arme lourde a fait 25 à 30 morts et pourrait
constituer un "crime contre l`humanité".
Mais pour le porte-parole du gouvernement Gbagbo, "ce jeudi 17 mars, Abobo
n`était pas un théâtre d`opération pour les forces régulières. C`est une zone
qui est actuellement partagée entre deux factions rebelles avec des intentions
très contradictoires".
Il y a "les rebelles se réclamant de Ouattara et d`autres d`un +commando
invisible+. Voilà la situation à Abobo...", a ajouté M. Don Mello.
"Nos services sont en train d`enquêter sur ces opérations" mais, selon lui,
"l`Onuci cherche désespérement des prétextes pour arracher un mandat à l`ONU,
comme ils l`ont fait pour la Libye, pour avoir les moyens pour intervenir en
Côte d`Ivoire".
"Nous dénonçons la partialité et le mutisme de l`ONU alors que cette
institution n`a pas réagi quand des rebelles ont massacré 30 villageois à
Anokoua Kouté (à Abobo, ndlr), il y a deux semaines", a-t-il lancé.
Le camp Gbagbo réclame le départ de la mission onusienne et de la force
française Licorne qui l`appuie, les accusant de soutenir les "rebelles" alliés
à M. Ouattara.
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