Nicolas Sarkozy a dédié vendredi l'inauguration
du nouveau siège parisien de l'Organisation internationale de la francophonie
(OIF) au peuple de Côte d'Ivoire, exprimant l'espoir que "la raison finisse
par triompher" dans la violente crise post-électorale ivoirienne.
"Je voudrais en quelque sorte leur (les Ivoiriens, ndlr) dédier cette
inauguration, parce qu'ils le méritent, et souhaiter que la raison finisse par
triompher le plus rapidement possible", a déclaré M. Sarkozy.
"J'ai bon espoir que les sanctions feront avancer les choses", a-t-il
poursuivi, référence aux sanctions adoptées par l'Onu ou l'Union européenne
(UE) pour contraindre le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à céder le
pouvoir à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté
internationale de l'élection présidentielle de novembre.
"Je ne voudrais pas que l'intensité de ce qui se passe au Japon,
l'intensité des événements qui se sont déroulés ou vont se dérouler en Libye
nous fasse oublier les souffrances du peuple ivoirien, de tout le peuple
ivoirien (...), qui a aussi le droit de vivre dans la paix et la sécurité
après dix ans sans élections", a-t-il poursuivi, dénonçant une "situation
intolérable".
Jeudi, les forces militaires de Laurent Gbagbo ont bombardé le quartier
Abobo d'Abidjan, un fief de son rival Alassane Ouattara, causant la morts de
25 à 30 personnes, selon l'Onu. Cette attaque pourrait constituer un "crime
contre l'humanité", a estimé vendredi un porte-parole du Haut commissariat des
Nations unies aux droits de l'Homme.
du nouveau siège parisien de l'Organisation internationale de la francophonie
(OIF) au peuple de Côte d'Ivoire, exprimant l'espoir que "la raison finisse
par triompher" dans la violente crise post-électorale ivoirienne.
"Je voudrais en quelque sorte leur (les Ivoiriens, ndlr) dédier cette
inauguration, parce qu'ils le méritent, et souhaiter que la raison finisse par
triompher le plus rapidement possible", a déclaré M. Sarkozy.
"J'ai bon espoir que les sanctions feront avancer les choses", a-t-il
poursuivi, référence aux sanctions adoptées par l'Onu ou l'Union européenne
(UE) pour contraindre le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à céder le
pouvoir à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté
internationale de l'élection présidentielle de novembre.
"Je ne voudrais pas que l'intensité de ce qui se passe au Japon,
l'intensité des événements qui se sont déroulés ou vont se dérouler en Libye
nous fasse oublier les souffrances du peuple ivoirien, de tout le peuple
ivoirien (...), qui a aussi le droit de vivre dans la paix et la sécurité
après dix ans sans élections", a-t-il poursuivi, dénonçant une "situation
intolérable".
Jeudi, les forces militaires de Laurent Gbagbo ont bombardé le quartier
Abobo d'Abidjan, un fief de son rival Alassane Ouattara, causant la morts de
25 à 30 personnes, selon l'Onu. Cette attaque pourrait constituer un "crime
contre l'humanité", a estimé vendredi un porte-parole du Haut commissariat des
Nations unies aux droits de l'Homme.
