La France a condamné vendredi un "massacre délibéré de civils" par des forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, après un bombardement qui a fait près de 30 morts la veille à Abidjan, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
"La France condamne avec la plus grande fermeté le massacre délibéré de
civils par des forces agissant pour le compte de Laurent Gbagbo, qui a eu lieu
hier au marché d`Abobo", fief de son rival Alassane Ouattara, a déclaré le
porte-parole du ministère Bernard Valero au cours d`un point de presse.
Cette attaque à Abobo pourrait constituer un "crime contre l`humanité",
selon l`ONU, qui a évalué à plus de 410 le nombre de morts dans les violences
post-électorales en Côte d`Ivoire depuis la mi-décembre.
L`escalade de la violence, en plein coeur de la capitale économique du
pays, ravive la crainte de voir le pays à nouveau sombrer dans la guerre
civile.
La France "réitère son appel à l`envoi sur le terrain, dans les plus brefs
délais, d`une commission d`enquête internationale crédible, indépendante et
impartiale, sous l`égide des Nations unies, pour faire toute la lumière sur
ces exactions", a indiqué M. Valero.
Paris, qui a, à l`intar de la quasi-totalité de la communauté
internationale, reconnu Alassane Ouattara comme président légitime de la Côte
d`Ivoire, veut voir les responsables de ces crimes "traduits le plus
rapidement possible en justice".
"La France condamne avec la plus grande fermeté le massacre délibéré de
civils par des forces agissant pour le compte de Laurent Gbagbo, qui a eu lieu
hier au marché d`Abobo", fief de son rival Alassane Ouattara, a déclaré le
porte-parole du ministère Bernard Valero au cours d`un point de presse.
Cette attaque à Abobo pourrait constituer un "crime contre l`humanité",
selon l`ONU, qui a évalué à plus de 410 le nombre de morts dans les violences
post-électorales en Côte d`Ivoire depuis la mi-décembre.
L`escalade de la violence, en plein coeur de la capitale économique du
pays, ravive la crainte de voir le pays à nouveau sombrer dans la guerre
civile.
La France "réitère son appel à l`envoi sur le terrain, dans les plus brefs
délais, d`une commission d`enquête internationale crédible, indépendante et
impartiale, sous l`égide des Nations unies, pour faire toute la lumière sur
ces exactions", a indiqué M. Valero.
Paris, qui a, à l`intar de la quasi-totalité de la communauté
internationale, reconnu Alassane Ouattara comme président légitime de la Côte
d`Ivoire, veut voir les responsables de ces crimes "traduits le plus
rapidement possible en justice".