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Editorial Publié le samedi 19 mars 2011 | Le Patriote

Motus : Appel

Depuis plus de trois mois, le sang coule à profusion dans mon pays. Pas un jour ne passe sans que l’on n’enregistre de nombreuses pertes en vies humaines. Les Ivoiriens, qui ont participé massivement à l’élection présidentielle pour une sortie de crise aux senteurs de la paix, de la fraternité et de la démocratie, en sont au temps des interrogations. C’est peu de dire que le peuple est angoissé, continuellement visité par un effroi sans fin. Trois mois que dure et perdure le calvaire. Un supplice semblable à celui de Tantale ou encore à l’enfer vécu par les Danaïdes, condamnées à remplir des tonneaux percés. Pour avoir perdu le scrutin, l’ancien régime qui veut se maintenir aux affaires, a choisi d’user de la violence. Tout le monde a beau parler, rien ne change à la donne. La désolation et la tristesse ont atteint leur paroxysme. « A quand la fin de la tragédie », ne finissent pas se s’interroger les citoyens ? Dans son adresse à la nation, le Président de la République a promis pour très bientôt, la fin des souffrances, avec une Côte d’Ivoire ancrée sur la paix, la réconciliation et le développement. En tout cas, de l’avis des observateurs, le discours de Ouattara était rassurant, très loin des lieux communs et des messages de haine que nous servent certains politiciens qui entendent réduire la nation à leurs seules personnes. Cependant, il est de bon ton d’appeler au soutien de la communauté nationale et internationale, pour le respect et la confirmation du verdict des urnes. Avec ce qui se passe sous nos yeux, le temps ne doit plus être aux tergiversations et autres hésitations. Loin des grands discours, l’ONU, l’UE, l’UA et la CEDEAO doivent intervenir pour mettre un terme aux meurtrissures du peuple ivoirien qui paie un lourd tribut de la tentative de confiscation du pouvoir. Vivement que ces organisations agissent maintenant pour arrêter la saignée d’un peuple dont le seul crime est d’avoir choisi le Président à même de le conduire sur des « rivages heureux ». A moins qu’elles n’attendent que le chaos arrive pour venir jouer aux pompiers l
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