Depuis le second tour de l'élection présidentielle, le 28 novembre, la Côte d'Ivoire a deux présidents: Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante et reconnu par la communauté internationale. Voilà donc bientôt quatre mois, à Abidjan, que l'on ne parle plus que d'une seule chose, qu'on ne pense plus qu'à une seule chose: jusqu'où la «folie Gbagbo» mènera le pays, et les raisons pour lesquelles l'ancien opposant, aujourd'hui isolé, dos au mur, s'accroche avec tant de détermination au pouvoir. Cette obsession nationale est à l'image du pays: divisée. Plusieurs explications s'affrontent. Et parfois, se recoupent. Les mauvaises langues se déchaînent, mais toutes... suite de l'article sur Slate Afrique
Politique Publié le lundi 21 mars 2011 | Slate Afrique