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Politique Publié le mardi 22 mars 2011 | Le Temps

La riposte fatale des Fds - Rebelles, mercenaires, Fn… débandade totale

© Le Temps
Crise post-électorale: des milliers de "jeunes patriotes" au Camp Galiéni pour se faire enrôler dans l`armée à la demande de leur leader, Blé Goudé
Lundi 21 mars 2011. Abidjan. Charles Blé Goudé a appelé les jeunes Ivoiriens à se rendre lundi matin à l`état-major "pour se faire enrôler dans l`armée afin de libérer la Côte d`Ivoire de ces bandits"
L’enfer pour les hommes de Ouattara a deux noms, Port-Bouët II à Yopougon et Pk 18 à Abobo. En effet, la volonté, la détermination, la force de frappe des hommes du Gal Mangou, Cema ont annihilé en eux, toute illusion la semaine dernière.

Le bilan, une véritable hécatombe pour les rebelles. Si Ouattara et son gouvernement devaient porter le deuil et distribuer des billets de faire-part, nous ne pouvons imaginer ils seront dans l’obligation d’en confectionner combien. Mais comme il n’en a cure depuis sa folie meurtrière de vouloir être le premier des citoyens d’un pays qui ne veut pas de lui.
Au niveau de ses troupes, c’est aujourd’hui, la débandade totale. Les chefs de troupe présents à Abidjan s’étant quasiment tous refugiés à Bouaké. Au nombre de ceux qui ont pris leurs jambes à leur cou, devant la fureur des Fds, Chérif Ousmane, Tuo Fozié, Ib, capitaine Alla, le grand planificateur des égorgeurs d’Ivoiriens et des pyromanes. Aujourd’hui, le fameux commando invisible est réduit, aux apprentis- gbaka dits « balanceurs» recrutés sans expérience de maniement d’arme, ni formation de base.
La consigne qu’Alla leur a laissée: «Venger vos frères tombés, en tuant les Fds». La lâcheté et la couardise aidant, il livre à nouveau de la chair à canon aux Forces de défense. Car, en réalité, il a du mal à convaincre les 220 Sénégalais, 200 Burkinabè qu’il a laissés sur place de se lancer dans des opérations suicidaires.
En effet, voici des soldats aguerris certainement et bien formés probablement, mais incapables de distinguer Attécoubé de Cocody, à qui on demande de faire le saut dans l’inconnu en attaquant des objectifs qu’ils ne pourraient fixer avec exactitude des yeux sur une carte du District d’Abidjan.
En abandonnant leurs compagnons d’infortune à leur tragique sort, les fugitifs se sont repliés sur Bouaké au prétexte de vouloir rencontrer le Cema de Fafn, Soumaïla Bakayoko pour qui, aucun de ceux ci-dessus cités n’a la moindre considération. Selon leur version, partis le samedi 19 dernier, ils seraient de retour dimanche 20. Or jusqu’à présent aucun ne s’est montré au PK 18. La panique s’est généralisée. La peur devient de plus en plus grandissante dans le camp des rebelles depuis que des informations pertinentes parlent de plus en plus de commandos spéciaux lancés aux trousses des différents chefs rebelles tant ici que dans les zones Cno.
Pour des gens, qui effectuent juste un voyage de 24h, y avait-il besoin de mettre en place, un nouveau système organisationnel ? A preuve, ils l’ont fait comme suit :
Superviseur des corridors, où ils passent leur temps à racketter les paisibles citoyens, l’officier burkinabé Sawadogo.
Un nouveau superviseur après la mort certaine des premiers tombés à Port-Bouët II, du nom d’Issiaka est désigné.
Diakité restant le chef d’hébergement en faisant chanter tous les propriétaires qui refuseraient d’héberger des rebelles à Anyama ou à Abobo.
Sur le plan popote, l’Intendant général Ahmed est à la tâche avec de très maigres provisions pour tant de monde :
- 2 tonnes de sac de riz
- 25 bidons d’huile
-12 sacs de pommes de terre
Il faut comprendre que les voies de ravitaillement sont aux mains des Fds. Qui plus est l’Onuci le pourvoyeur général ne peut plus se pavaner impunément comme il en avait l’habitude face aux mesures restrictives gouvernementales.
Donnant une façade de continuité d’actions pour apaiser l’inquiétude grandissante qui se lisait sur le visage pour ceux qui restaient sur place et faire front aux rumeurs persistantes et probablement fondées annonçant que les Fds donneraient le week-end passé, l’assaut final et fatal au kyste du Pk 18, les chefs renégats ont aussi mis en place un semblant de structure opérationnelle :
Chef principal d’opération : Coulibaly Com secteur de Dibobli.
Chef formateur de 340 apprentis gbaka dernièrement recrutés: Bm de Guiglo.
chef de la poudrière : Ousmane Kanto, officier burkinabé, Blaise Compaoré et Alassane Ouattara ne faisant plus confiance aux alliés ivoiriens, préfèrent donner la clé de la poudrière à un de leur compatriote dans la crainte d’un retournement interne de la situation ; en effet, les rebelles ivoiriens supportent de plus en plus mal, les exactions commises par les soldats de l’Ecomog sur leurs concitoyens.
Ils ont à cœur d’ouvrir un front interne à eux pour mettre fin aux exactions et aux destructions des biens publics par ces derniers.
Surtout lorsque les dernières consignes données par Ouattara, Soro, Alla, colonel Miézan et les officiers burkinabé et malien sont effarants et révoltants concernant les objectifs visés :
1/ Brûler la Sir, la Gestoci, le Port d’Abidjan pour créer de véritables pénuries irréversibles sans préjuger des catastrophes humaines et autres qu’une telle action pourrait engendrer.

2/ Faire sauter l’unité de fabrication des bouteilles de gaz.

Ouattara leur aurait dit que le Burkina et le Mali leur fourniraient le carburant nécessaire pour continuer leur sale besogne. Surprenant pour ces pays de production pétrolière imaginaire; étonnant pour ces deux pays aux raffineries virtuelles. Les rebelles ivoiriens commencent à comprendre le jeu de leurs commanditaires : Le grand rêve de Blaise Compaoré étant de faire de la Côte d’Ivoire une province burkinabé, avec des Ivoiriens tendant la sébile dans les rues de Ouagadougou.
Pour ces derniers objectifs, cela fait des semaines et des mois que les Fds les attendent, eux et leurs acolytes de l’Onuci et de la Licorne de pied ferme.
Nous rentrons donc dans une semaine décisive avec les forces en présence :


A/ Les Fds

Les Fds viennent de prouver au-delà de la détermination que leur capacité d’engagement volontariste n’aura de fin que lorsque la Côte d’Ivoire aura recouvert son entièreté physique et sa souveraineté totale. Leur tiédeur qui n’avait de seule raison qu’humanitaire a laissé la place à leur volonté guerrière dès lors que toutes les conditions sécuritaires nécessaires à la sécurisation des populations ont été remplies. Puis, superbement dotées d’armements modernes adéquats, avec en plus, l’arsenal indispensable de combat pour la guérilla urbaine, les Fds n’entendent plus s’arrêter en si bon chemin après leur offensive victorieuse de la semaine.
Le glas a sonné pour ces aventuriers sans foi ni loi qui croyaient venir en villégiature en Côte d’Ivoire comme ils ont eu à le faire en 2002.
Les anciennes Fanci, à bout de souffle, bureaucratisées à souhait pour les besoins de la cause sous feu Félix Houphouët-Boigny n’avaient pas eu de véritable répondant lors de leur assaut sur Abidjan.
Mais aujourd’hui, les temps ont bien changé. Le pays a mis en place une armée formée, formatée et structurée à l’image des armées modernes. D’un niveau universitaire à envier, les jeunes officiers de maintenant sortent des grandes écoles militaires diverses (France, Allemagne, Usa, Israël… etc.). Malgré le handicap des embargos sur les armes, ils tiennent bon, avec des assurances de perfectionnement technocratiques avérées et aux compétences indiscutables.

B/ Les Hommes de Ouattara

Une bande hétéroclite de pillards, gueulards aux mains pleines de sang de leurs semblables, brillants par les crimes, les massacres commis sur les populations qu’ils étaient censés libérer. Une bande hétéroclite de soudards au sein de laquelle, les incuries de l’analphabétisme le dispute aux forfaitures de l’inculture. Le seul lieu organique qui les rassemble, la soif du pouvoir et l’appât scélérate du gain. Avoir tout, coûte que coûte, même au prix des tueries, des viols exécrables, du vol…
Epaulée par une bande de soudards régionaux appelés sous la bannière d’une machine à tuer nommée Ecomog ; qui se sont illustrés au-delà des beuveries dignes de Bacchus, dans des exactions et atrocités, à faire pâlir les Khmers rouges de Pol Pot.
Voici donc réunie la bande de terroristes qui se prennent pour de guérilleros, de Cangaceiros : en effet, ils sont tout et rien à la fois, avec des images diamétralement opposées, souvent bandits sanguinaires beaucoup plus que bandits sociaux, jouant aux justiciers alors que ce sont des forbans sans scrupules.
Enfin, la dernière catégorie des hommes de Ouattara, tous ces mercenaires «modernes» cachés sous le vocable de soldats de maintien de la paix ou de forces d’interposition, qui ne sont, en réalité, que de véritables prédateurs et prébendiers, qui n’ont qu’un seul souci lorsqu’ils arrivent dans nos pays : Comment se faire de l’argent en vitesse, en vidant, en détournant les biens publics, en pillant les richesses naturelles, s’ils ne s’organisent pas en véritables contrebandiers.
Certes, il est vrai que dans cette attaque contre la Côte d’Ivoire, il y a des traîtres et des félons. Toute cette bande qui forme la cinquième colonne ivoirienne. Voici donc l’aréopage de soldatesque dont Ouattara se sert pour asseoir un pouvoir au service de ses maîtres.
Malheureusement pour lui, il a trouvé cette fois-ci comme on dit chez nous «garçon en face», au-delà, du preux Seplou Laurent Gbagbo, il y a le peuple ivoirien, mais surtout sa valeureuse armée, les Fds dressées pour parer à toute éventualité belliqueuse. Ce ne sont pas les essais d’outrecuidance de quelques bandits de grand chemin qui peuvent les ébranler.
Commando invisible, Commandant «Fognon», mythe ou réalité, ne sont autre chose que les membres de la cinquième colonne ivoirienne; elle a certes sévi à Abobo parce qu’elle n’était pas totalement détectée. Les Forces de défense et de sécurité, viennent de découvrir cette bande d’infiltrés, officiers et sous-officiers félons et traîtres en leur sein, qui tiraient dans le dos de leurs camarades sur le champ de bataille. Et depuis qu’ils ont entrepris de briser la colonne vertébrale à la cinquième colonne qui sévit à Abobo, les donnes ont changé sur le terrain. Ces traites tapis dans l’ombre et des centres de décisions de nos Forces n’ont plus la possibilité d’informer les scélérats de Ouattara de ce que nos états-majors planifient, en ce moment. Sûrement, quelques uns restent tapis dans l’ombre. Mais selon plusieurs sources concordantes, ils ont été découverts et leurs activités mises à nu ; ils seront extirpés à l’entame de cette semaine décisive. Ouattara et ses hordes étrangères dont nous étions et même encore submergés, ces satellites étrangers de la France, du Sénégal, du Mali, du Nigeria avaient prédit dans leurs rages impies l’asservissement de la Côte d’Ivoire et dans leurs vœux brutaux invoqués ou cachés, déliter le pays pour détruire le tissu économique. Faire de la Côte d’Ivoire, un autre Katanga du Congo, où chacun viendra se servir.
Aujourd’hui, face à la détermination du peuple ivoirien et son chef Laurent Gbagbo, à l’engagement de son armée pour la sauvegarde de l’Etat, ils ont entrepris une débandade générale. Laissant des pauvres hères sur le terrain, subissant la pression grandissante des Fds.
Si la guerre-éclair, le « Krieger Blitz » tant souhaité par eux n’a pas eu lieu, la guerre de cent ans qu’ils nous prédisent, n’aura pas non plus lieu.
L’Eternel des Armées veille au grain, et vaincra tous les démons. Le Seigneur nous a donné quelques signes la semaine dernière.
Que Dieu veille sur la Côte d’Ivoire.

Ange-Marie Ibo Djêgba
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