Alassane Ouatatra est plus que jamais résolu à passer aux actes et à en finir définitivement avec cette crise post-électorale qui dure depuis bientôt quatre mois. Le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier aurait, selon plusieurs sources recoupées, pris toutes les dispositions pour libérer les Ivoiriens des griffes du dictateur d'Abidjan.
On peut le dire sans risque de se tromper, le président élu de Côte d'Ivoire est vraiment décidé à prendre les rênes du pouvoir d'Etat dans les jours qui suivent. Personne n'ose dire comment. Mais à l'hôtel du Golf, ses collaborateurs les plus proches abordent le sujet avec désormais beaucoup de sérénité et d'optimisme. A les entendre parler, c'est comme si un évènement avait déclenché le compte à rebours et tous sans exception commencent à compter en secret les jours qui les séparent de leur sortie du Golf hôtel.
Ils sont d'autant plus sereins que sur les faits, ils rappellent avec fierté le bilan de leur patron depuis sa réclusion. "Nous avons gagné la bataille diplomatique. Nous avons l'appui de toutes les organisations sérieuses et influentes du monde. Nous avons réussi à isoler Gbagbo de ses dernières souches africaines. C'est-à-dire des chefs d'Etat du continent qui le soutenaient", relève avec fierté une source proche du président Ouattara avant d'ajouter une chose qui lui paraît essentielle et que les Ivoiriens doivent retenir, "Si jusque-là M. Ouattara s'est gardé de bousculer Gbagbo, c'est parce qu'il a voulu privilégier la solution pacifique de la crise. Il a été patient durant quatre mois pour donner une chance à la paix et éviter des pertes en vie humaine. Mais Gbagbo ne semble pas comprendre le sens de cette patience du président de la République. Il s'accroche au pouvoir par la violence, il tue, il massacre, détruit, pille, saccage et incendie des maisons. Ces obus font fuir les Ivoiriens d'Abidjan. Trop c'est trop, on ne peut plus le laisser continuer à assassiner le pays", martèle-t-il.
Quant à la manière de faire partir Gbagbo, les collaborateurs de Ouattara entretiennent le mystère total. "C'est depuis le Golf que le président a réussi à faire plier Gbagbo sur le plan diplomatique, économique et financier. C'est du Golf qu'il le chassera du palais. Vous verrez dans quelques jours après le sommet de la Cedeao à Abuja", se contente-t-on de souligner avec foi et assurance. Parce que "Ouattara a pris toutes les dispositions pour faire partir Gbagbo et libérer le peuple ivoirien", conclut notre source.
P. Koudou
On peut le dire sans risque de se tromper, le président élu de Côte d'Ivoire est vraiment décidé à prendre les rênes du pouvoir d'Etat dans les jours qui suivent. Personne n'ose dire comment. Mais à l'hôtel du Golf, ses collaborateurs les plus proches abordent le sujet avec désormais beaucoup de sérénité et d'optimisme. A les entendre parler, c'est comme si un évènement avait déclenché le compte à rebours et tous sans exception commencent à compter en secret les jours qui les séparent de leur sortie du Golf hôtel.
Ils sont d'autant plus sereins que sur les faits, ils rappellent avec fierté le bilan de leur patron depuis sa réclusion. "Nous avons gagné la bataille diplomatique. Nous avons l'appui de toutes les organisations sérieuses et influentes du monde. Nous avons réussi à isoler Gbagbo de ses dernières souches africaines. C'est-à-dire des chefs d'Etat du continent qui le soutenaient", relève avec fierté une source proche du président Ouattara avant d'ajouter une chose qui lui paraît essentielle et que les Ivoiriens doivent retenir, "Si jusque-là M. Ouattara s'est gardé de bousculer Gbagbo, c'est parce qu'il a voulu privilégier la solution pacifique de la crise. Il a été patient durant quatre mois pour donner une chance à la paix et éviter des pertes en vie humaine. Mais Gbagbo ne semble pas comprendre le sens de cette patience du président de la République. Il s'accroche au pouvoir par la violence, il tue, il massacre, détruit, pille, saccage et incendie des maisons. Ces obus font fuir les Ivoiriens d'Abidjan. Trop c'est trop, on ne peut plus le laisser continuer à assassiner le pays", martèle-t-il.
Quant à la manière de faire partir Gbagbo, les collaborateurs de Ouattara entretiennent le mystère total. "C'est depuis le Golf que le président a réussi à faire plier Gbagbo sur le plan diplomatique, économique et financier. C'est du Golf qu'il le chassera du palais. Vous verrez dans quelques jours après le sommet de la Cedeao à Abuja", se contente-t-on de souligner avec foi et assurance. Parce que "Ouattara a pris toutes les dispositions pour faire partir Gbagbo et libérer le peuple ivoirien", conclut notre source.
P. Koudou
