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Politique Publié le mercredi 23 mars 2011 | Le Patriote

Sommet de la CEDEAO à Abuja - Vers la levée de la suspension de la Côte d’Ivoire

© Le Patriote Par DR
Situation en Côte d`Ivoire : Sommet d`urgence de la CEDEAO à Abuja (Nigeria)
Vendredi 24 décembre 2010. Abuja (Nigeria). Photo: Les drapeaux des pays membres de la CEDEAO
Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se retrouvent ce mercredi et demain, jeudi, à Abuja (Nigeria) pour se pencher sur la crise ivoirienne. Pendant deux jours, les chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale passeront en revue l’évolution de la situation de crise que vit la Côte d’Ivoire depuis la présidentielle du 28 novembre dernier. Le président sortant, Gbagbo Laurent en refusant de céder le pouvoir au vainqueur déclaré de la présidentielle, Alassane Ouattara a plongé le pays dans une crise postélectorale particulièrement violente.
La CEDEAO avait menacé de déloger Gbagbo par la « force légitime » au cas où celui-ci refuserait de céder pacifiquement le fauteuil à Alassane Ouattara, avant de suspendre la Côte d’Ivoire de toute participation à ses activités. Avec la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA (CPS) qui a confirmé, à nouveau, l’élection du président Alassane, la CEDEAO étudiera la possibilité de levée des sanctions imposées à la Côte d’Ivoire et surtout de son intégration. Dans la mesure où le président Alassane Ouattara reconnu par l’Union africaine (UA) comme unique président de la Côte d’Ivoire doit prendre toute sa place dans le cercle des décideurs de la sous région. La Côte d’Ivoire sera représentée à ce conclave par les ministres Kacou Gervais (Affaires Etrangères), Mabri Toikeusse (Plan) et Koné Mamadou (ancien ministre de la Justice) et Mamadi Diané, conseiller spécial du président Alassane Ouattara. La réintégration de la Côte d’Ivoire au sein de l’organisation sous-régionale devrait se manifester par la participation effective des envoyés du président Ouattara aux travaux du sommet. Alassane Ouattara, de retour d’Addis-Abeba à la suite du CPS s’était rendu à Abuja où il a été reçu par le président en exercice de la CEDEAO Goodluck Johnathan. Les deux hommes avaient échangé autour de la levée de la suspension qui frappe la Côte d’Ivoire.
Au sommet d’Abuja, il sera également question d’évaluer «les mesures contraignantes» décidées par le CPS suite aux travaux des cinq chefs d’Etat du Groupe de haut niveau sur la Côte d’Ivoire. On se rappelle que l’UA a décidé de nommer un Haut représentant avec pour mission de suivre l’application desdites mesures et de rendre compte à l’organisation africaine dans un délai de deux semaines. Et depuis lors, point de Haut représentant de l’UA.
Ce silence de l’UA est une interpellation à la CEDEAO qui doit prendre ses responsabilités pour trouver une issue rapide à la crise ivoirienne. Par cet acte, l’UA veut dire, sans nul doute, à la CEDEAO qu’il lui revient de régler les problèmes de sa zone. La CEDEAO devrait sortir de ce conclave, la création d’une mission militaire pour mettre fin à la folie meurtrière de Gbagbo Laurent. Ce dernier, appuyé de miliciens, tue au quotidien des populations civiles à l’arme lourde dans les rues d’Abidjan.
Les ressortissants de la CEDEAO sont devenus depuis, la cible de ses partisans. Il arme les jeunes dans les quartiers poussant chaque jour un peu plus le pays vers la guerre civile. Une guerre qu’il entend mener avec ses jeunes patriotes qu’il a appelés à se faire enrôler massivement dans l’armée. Les conséquences d’une telle crise seront préjudiciables pour l’ensemble de la sous région.
Selon nos sources, la CEDEAO devrait remettre sur la table s a saisine du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de renforcer le mandat de sa force militaire en Côte d’Ivoire qui assiste passivement aux massacres des populations civiles par le président sortant et son clan.
Depuis la mi-février, l’escalade de violence entretenue par le camp du président sortant a fait plus de 500 morts et des milliers de personnes déplacées qui ont fui les combats meurtriers dans les quartiers d’Abobo, Williamsville, Attécoubé, dans la commune d’Abidjan et certaines localités du pays où les Forces républicaines de Côte d’Ivoire tentent de déloger des miliciens et mercenaires du rebelle Gbagbo Laurent.
En tout état de cause, ce sommet de la CEDEAO est la dernière réunion qui se penche sur la crise ivoirienne et le cas Gbagbo.
OUATTARA Gaoussou
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