PARIS, La France ne peut pas "tout faire partout", a
déclaré mercredi le chef de la diplomatie Alain Juppé, en appelant l`ONU à
prendre ses responsabilités en Côte d`Ivoire où des femmes ont été récemment
tuées lors d`une marche pacifique.
"Nous ne pouvons pas tout faire partout", a-t-il dit au cours d`une
conférence de presse, alors qu`il était interrogé sur la différence de
traitement réservé par la France à la Libye et à la Côte d`Ivoire.
"Il y a en Afrique une organisation qui s`appelle l`Union africaine. Il y a
à Abidjan une force qui s`appelle l`Onuci, Organisation des Nations unies pour
la Côte d`Ivoire (...). Ce n`est pas à la France d`aller sur le terrain",
a-t-il insisté.
"Je vais à nouveau appeler les Nations unies à jouer leur rôle. La Force de
l`Onuci est sous chapitre 7 (de la charte de l`ONU), elle peut utiliser la
force, elle peut s`interposer entre les combattants", a-t-il fait valoir, en
rappelant que la majorité de la communauté internationale soutient le
président élu Alassane Ouattara contre le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo
qui refuse d`abandonner ses fonctions.
"A chacun de prendre ses responsabilités", a-t-il lancé. "Nous souhaitons
que les Nations unies et l`Union africaine prennent leurs responsabilités, ce
n`est pas à l`ancienne puissance coloniale d`aller s`interposer entre les
combattants".
Interrogé aussi sur le Yemen, où il a jugé le départ du président Ali
Abdallah Saleh incontournable, et le Bahrein où le ministère français des
Affaires étrangères est beaucoup plus discret, Alain Juppé a assuré que la
France condamnait "partout l`usage de la violence", appelait "partout au
dialogue, au respect des aspirations populaires et à une transition
démocratique".
"Ce qui ne veut pas dire que nous allons monter dans chacun de ces pays la
même opération qu`en Libye" où existait une "urgence humanitaire", a-t-il dit.
Le ministre a enfin relevé que, dans le monde, peu de pays étaient en
mesure de monter une opération comme celle menée aussi rapidement en Libye. Il
y a "les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne", a-t-il relevé.
déclaré mercredi le chef de la diplomatie Alain Juppé, en appelant l`ONU à
prendre ses responsabilités en Côte d`Ivoire où des femmes ont été récemment
tuées lors d`une marche pacifique.
"Nous ne pouvons pas tout faire partout", a-t-il dit au cours d`une
conférence de presse, alors qu`il était interrogé sur la différence de
traitement réservé par la France à la Libye et à la Côte d`Ivoire.
"Il y a en Afrique une organisation qui s`appelle l`Union africaine. Il y a
à Abidjan une force qui s`appelle l`Onuci, Organisation des Nations unies pour
la Côte d`Ivoire (...). Ce n`est pas à la France d`aller sur le terrain",
a-t-il insisté.
"Je vais à nouveau appeler les Nations unies à jouer leur rôle. La Force de
l`Onuci est sous chapitre 7 (de la charte de l`ONU), elle peut utiliser la
force, elle peut s`interposer entre les combattants", a-t-il fait valoir, en
rappelant que la majorité de la communauté internationale soutient le
président élu Alassane Ouattara contre le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo
qui refuse d`abandonner ses fonctions.
"A chacun de prendre ses responsabilités", a-t-il lancé. "Nous souhaitons
que les Nations unies et l`Union africaine prennent leurs responsabilités, ce
n`est pas à l`ancienne puissance coloniale d`aller s`interposer entre les
combattants".
Interrogé aussi sur le Yemen, où il a jugé le départ du président Ali
Abdallah Saleh incontournable, et le Bahrein où le ministère français des
Affaires étrangères est beaucoup plus discret, Alain Juppé a assuré que la
France condamnait "partout l`usage de la violence", appelait "partout au
dialogue, au respect des aspirations populaires et à une transition
démocratique".
"Ce qui ne veut pas dire que nous allons monter dans chacun de ces pays la
même opération qu`en Libye" où existait une "urgence humanitaire", a-t-il dit.
Le ministre a enfin relevé que, dans le monde, peu de pays étaient en
mesure de monter une opération comme celle menée aussi rapidement en Libye. Il
y a "les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne", a-t-il relevé.