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Économie Publié le vendredi 25 mars 2011 | Le Temps

Fermeture abusive des banques / Les victimes passent à l’offensive

© Le Temps
Crise post-électorale : les banques ferment
Photo : Une agence de la SGBCI
Les victimes des banques françaises ont décidé de passer à l’offensive. Elles entreprennent des actions auprès des tribunaux pour contraindre ces institutions bancaires en vue d’un éventuel dédommagement.

A la fermeture abusive des banques au mois de février dernier, les clients de ces entreprises commerciales ont mis en place, une association dite «Association nationale des victimes des banques en Côte d’Ivoire (Anvb-Ci)». Objectif : Défendre leurs intérêts afin que justice soit rendue. Mercredi dernier, cette association que dirige Djadou Raymond a organisé, au Conseil économique et social, une Assemblée générale ordinaire. Lors de cette rencontre, le président de l’Anvb-Ci) a appelé toutes les victimes à se faire connaître afin de mieux coordonner leur action. Il s’agit indique-t-il, de recenser toutes les victimes physiques ou morales qui veulent poursuivre les différentes banques qui ont fermé abusivement à la clientèle, en justice. Pour lui, c’est à travers cette action d’ensemble et dans la discipline que leur combat pourra aboutir. «Seuls ceux qui vont porter plainte pourront bénéficier en temps opportun des retombées de cette lutte », précise le président de l’Anvb-Ci. Qui indique que depuis la fermeture de ces banques, personne n’a accès à ses comptes pour ses besoins. « Nos familles en souffrent énormément par manque de moyens pour les entretenir. Que dire des entreprises qui sont déstabilisées », a-t-il ajouté. Pour réussir ce mouvement, Diomandé Mamadou, le Secrétaire général de cette organisation a demandé aux victimes d’aller se faire enregistrer au siège du Syndicat national des banques et établissements financiers de côte d’Ivoire (Synabefci) au Plateau, à la Sorbonne, à la Rotonde de la Caisse de stabilisation et au siège du syndicat des éducateurs et conseillers d’éducation à Adjamé. Pour rappel, les 14 et 16 février derniers, la Sgbci et la Bicici, filiales des banques françaises, la générale et Pnb ont décidé de fermer leurs bureaux à Abidjan. Ce, en vue d’asphyxier économiquement le régime de Laurent Gbagbo comme le souhaite leur président Nicolas Sarkozy et les pays de l’Union européenne. Quelques jours après, suivront d’autres banques telles que la Sib, la Biao, Ecobank, Chartered Bank, Uba et bien d’autres. L’Etat de Côte d’Ivoire, dans un souci de permettre aux nombreux fonctionnaires et agents de l’Etat, clients de ces banques d’entrer en possession de leur salaire a nationalisé ces deux banques françaises. Mieux, il a par ailleurs fait virer le salaire des 130000 fonctionnaires et agents de l’Etat dans les différentes banques nationales telles que la Bhci, la Bni, Versuk bank, la Bfa, ainsi qu’à la Cnce. En tout cas, les victimes de ces banques ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils veulent se faire entendre jusqu’à ce que justice soir rendue.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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