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Politique Publié le vendredi 25 mars 2011 | L’Inter

Sortie de crise : La dernière proposition de Gbagbo à Ouattara - Les tractations secrètes déjà engagées

© L’Inter
2ème Tour du scrutin présidentiel : Face à face télévisé entre Alassane Ouattara et Gbagbo Laurent
Les deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, débattent sur le petit-écran de la première chaîne de la télévision nationale.
Un poste de vice-président pour Alassane Ouattara. C’est la toute dernière proposition faite par Laurent Gbagbo au président réconnu par la communauté internationale, dans le cadre du dialogue inter-ivoirien qu’il appelle de ses vœux ces jours-ci. C’est en tout cas ce que révèle le site internet de Jeune Afrique. Selon ce site, qui a diffusé l’information hier jeudi 24 mars, d’intenses tractations souterraines sont en cours depuis quelques jours pour amorcer un dialogue entre Gbagbo et Ouattara. L’initiative est venue du locataire du palais présidentiel du Plateau, qui s’emploie à traduire dans les faits son appel au dialogue inter-ivoirien qu’il a lancé au dernier conseil des ministres de son gouvernement. A cet effet, il a, selon notre source, mis en mission certains membres du gouvernement Aké N’gbo pour qu’ils « vendent » à certains diplomates occidentaux en poste à Abidjan, son plan de sortie de crise. Ont été ainsi cooptés pour jouer les bons offices, le porte-parole du gouvernement, le bouillant Ahoua Don Mello, le ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, le ministre de l’Economie et des Finances, Désiré Dallo et le ministre de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, Philippe Attey. Leur feuille de route : « vendre » ses propositions de sortie de crise à certaines chancelleries occidentales triées sur le volet. Ainsi, des conseillers et secrétaires des ambassades de France, des Etats-Unis, d’Italie et d’Espagne ont été approchés dans le plus grand secret. Les émissaires de Gbagbo devraient arriver à convaincre ces chancelleries de l’urgence de faire accepter ce plan au camp Ouattara. D’ici la fin de cette semaine. Le plan prévoit qu’un poste de vice-président soit taillé pour Ouattara, Laurent Gbagbo demeurant président de la République. Et cela, pour répondre au souci de partage du pouvoir, auquel les exhortent certains observateurs de la vie politique ivoirienne. Il est également question de la mise sur pied d’un gouvernement d’union, incluant des personnalités issues du camp Ouattara. Mais, selon Jeune Afrique, les chancelleries « démarchées » ont toutes opposé un refus catégorique à ce plan Gbagbo, estimant que celui-ci n’est pas fondé à prétendre diriger le pays alors qu’il a perdu les élections. Pour ces diplomates, la victoire de Ouattara à la présidentielle du 28 novembre 2010 n’est pas négociable. Seules peuvent être examinées les conditions de départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Pour le locataire du « palais du Golf », toute négociation est subordonnée à la reconnaissance de sa victoire par Gbagbo. En attendant, on continue de compter les morts.
Assane NIADA
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