Yamoussoukro - Suite à la fermeture d`établissements scolaires dans la région des Lacs par des élèves, le premier secrétaire général de la Direction régionale de l’Education nationale (DREN) de Yamoussoukro, Koffi Jérôme a expliqué jeudi à l’AIP que les élèves ont décidé de ne reprendre les cours que si le ministre de tutelle les rassure sur la situation des examens de fin d’année et les rumeurs faisant état d’une année blanche.
« Selon les chefs d’établissements, ceux qui agissent se réclament de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) », a expliqué M. Koffi. Il a souligné que « des rumeurs répandues dans la région disent que tous les dossiers des examens 2011 transmis à Abidjan auraient été rejetés en bloc et qu’en outre, l’UNESCO aurait décidé d’une année blanche pour la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, les élèves disent ne plus avoir d’intérêt à aller à l’école pour ces deux motifs. »
Il a noté que tous les dossiers viennent d’être transmis à Abidjan, déplorant le fait que les élèves ne s’informent pas auprès des responsables de l’Education, se fient à des rumeurs et prennent des décisions qui vont contre leurs propres intérêts.
« Puisque ceux qui perturbent et empêchent le déroulement des cours procèdent par des sifflements pour mettre les élèves à la rue, on a vite fait d’attribuer la responsabilité à la FESCI qui a l’habitude d’agir ainsi », a-t-il précisé. Il a relevé que le problème n’est pas politique comme veulent l’insinuer certaines personnes.
« En dehors de Didiévi et Attiégouakro, les écoles publiques secondaires de Tiébissou, Toumodi et Kocoumbo sont entrées dans la danse depuis mardi. A Yamoussoukro, hormis le lycée Mamie Adjoua, sécurisé par les forces de l’ordre, le Lycée scientifique, certains établissements secondaires privés et les écoles primaires qui ont repris ce jeudi, tous les établissements secondaires publics restent fermés », a noté Koffi Jérôme.
Il a par ailleurs annoncé le nouveau responsable de la DREN Yamoussoukro, Djéké Koffi a pris fonction.
(AIP)
zgrp/cmas
« Selon les chefs d’établissements, ceux qui agissent se réclament de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) », a expliqué M. Koffi. Il a souligné que « des rumeurs répandues dans la région disent que tous les dossiers des examens 2011 transmis à Abidjan auraient été rejetés en bloc et qu’en outre, l’UNESCO aurait décidé d’une année blanche pour la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, les élèves disent ne plus avoir d’intérêt à aller à l’école pour ces deux motifs. »
Il a noté que tous les dossiers viennent d’être transmis à Abidjan, déplorant le fait que les élèves ne s’informent pas auprès des responsables de l’Education, se fient à des rumeurs et prennent des décisions qui vont contre leurs propres intérêts.
« Puisque ceux qui perturbent et empêchent le déroulement des cours procèdent par des sifflements pour mettre les élèves à la rue, on a vite fait d’attribuer la responsabilité à la FESCI qui a l’habitude d’agir ainsi », a-t-il précisé. Il a relevé que le problème n’est pas politique comme veulent l’insinuer certaines personnes.
« En dehors de Didiévi et Attiégouakro, les écoles publiques secondaires de Tiébissou, Toumodi et Kocoumbo sont entrées dans la danse depuis mardi. A Yamoussoukro, hormis le lycée Mamie Adjoua, sécurisé par les forces de l’ordre, le Lycée scientifique, certains établissements secondaires privés et les écoles primaires qui ont repris ce jeudi, tous les établissements secondaires publics restent fermés », a noté Koffi Jérôme.
Il a par ailleurs annoncé le nouveau responsable de la DREN Yamoussoukro, Djéké Koffi a pris fonction.
(AIP)
zgrp/cmas
