La France ne supporte plus les nombreux revers de ses bras armés face aux Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (Fds) dans la crise post électorale qu'elle a créée de toutes pièces en Côte d'Ivoire. Elle a alors décidé de passer la vitesse supérieure. Le dictateur Nicolas Sarkozy vient, en effet, de déposer au Conseil de sécurité de l'Onu à Bruxelles un projet de résolution en vue de faire cesser les tirs à l'arme lourde à Abidjan. Ce projet, selon l'Agence France presse, vise particulièrement les partisans du président Laurent Gbagbo déclaré élu par le Conseil constitutionnel. "C'est un scandale qu'on tire à l'arme lourde à Abidjan. Il faut au minimum déclarer qu'Abidjan soit interdite aux armes lourdes. La France a déposé une résolution au Conseil de sécurité en ce sens, car il serait choquant d'occulter le drame vécu par la population d'Abidjan". Tels sont les propos du représentant français à la presse à l'issue d'un sommet des dirigeants des pays de l'Union européenne à Bruxelles et dont l'Afp n'a pas indiqué le nom. Mais peu importe, l'essentiel a été dit. On peut utiliser partout ailleurs en Côte d'Ivoire des armes lourdes, sauf à Abidjan. Comme si, à l'intérieur du pays, ne vivent pas des êtres humains qui ont droit à la vie si tant est que la France est préoccupée par les Droits de l'Homme. Une telle proposition venant de la France est un aveu de taille. La France se dévoile au grand jour en ce qu'elle est pour la guerre en Côte d'Ivoire tant qu'on pourra utiliser les armes légères. Si telle n'était pas son objectif, la France aurait simplement demandé à l'Onu de s'interposer clairement entre les forces belligérantes pour mettre fin à la guerre.
Mais pourquoi est-ce à Abidjan que la France cherche à interdire aux Fds l'utilisation d'armes lourdes face aux attaques ennemies ? La réponse est toute simple. La France veut permettre aux rebelles d'atteindre et contrôler les points stratégiques de la capitale économique ivoirienne. On connaît le plan du dictateur Sarkozy qui ne cache plus sa haine pour le chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo.
Si donc la résolution telle que proposée par la France passait comme lettre à la poste, les Ivoiriens devront surtout retenir que l'Onu, elle-même, est pour la guerre en Côte d'Ivoire. Chose qui contrasterait avec sa mission première qui est le maintien de la paix dans le monde. Cela donnerait surtout raison à ceux qui ont toujours soutenu que l'Onu et la France sont à la solde de la rébellion armée ivoirienne entretenue par Alassane Dramane Ouattara. Parce qu'il aura fallu que le camp Ouattara se plaigne cette semaine de ce que la riposte des Fds aux assauts répétés des rebelles lui est défavorable pour que l'Onu et la France se rangent tout de suite de son côté sans chercher à savoir où se trouve la vérité. Car aussi longtemps que son "Commando invisible" pouvait, à l'aide de ses lance-roquettes, tuer des agents des forces de l'ordre dans l'exercice de leur fonction ou ôter la vie à d'honnêtes citoyens, la France pouvait fermer les yeux et ne rien dire. Un lance-roquette n'étant pas une arme lourde pour elle Il s'agit, à bien y regarder, d'un coup préparé pour qu'une telle résolution soit prise contre l'armée ivoirienne. Parce que c'est l'Onuci qui à forcer de diffuser à longueur de journées des messages appelant à la guerre civile en Côte d'Ivoire, a fini par créer la psychose au sein de la population ivoirienne. Cette mission des Nations unies en Côte d'Ivoire a été suivie la semaine dernière par le fameux " commando invisible " d'Alassane Dramane Ouattara qui distribuant des tracts, menaçait de bombarder les populations Abidjanaises. On découvre aujourd'hui le complot à travers les déclarations du le Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) quand il parle de plus d'un million de déplacés qui ont fui les bombes à Abidjan. Parce que là n'est pas sa mission. Car c'est à l'Office international de l'immigration qu'il revient de s'occuper des déplacés. Le Hcr est donc pris en flagrant délit de faire la politique. Soit dit en passant. Et pour parachever le coup préparé, l'ambassadeur de France aux Nations unies n'a plus qu'à dire que tous les ingrédients d'une guerre civile sont réunis en Côte d'Ivoire.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Mais pourquoi est-ce à Abidjan que la France cherche à interdire aux Fds l'utilisation d'armes lourdes face aux attaques ennemies ? La réponse est toute simple. La France veut permettre aux rebelles d'atteindre et contrôler les points stratégiques de la capitale économique ivoirienne. On connaît le plan du dictateur Sarkozy qui ne cache plus sa haine pour le chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo.
Si donc la résolution telle que proposée par la France passait comme lettre à la poste, les Ivoiriens devront surtout retenir que l'Onu, elle-même, est pour la guerre en Côte d'Ivoire. Chose qui contrasterait avec sa mission première qui est le maintien de la paix dans le monde. Cela donnerait surtout raison à ceux qui ont toujours soutenu que l'Onu et la France sont à la solde de la rébellion armée ivoirienne entretenue par Alassane Dramane Ouattara. Parce qu'il aura fallu que le camp Ouattara se plaigne cette semaine de ce que la riposte des Fds aux assauts répétés des rebelles lui est défavorable pour que l'Onu et la France se rangent tout de suite de son côté sans chercher à savoir où se trouve la vérité. Car aussi longtemps que son "Commando invisible" pouvait, à l'aide de ses lance-roquettes, tuer des agents des forces de l'ordre dans l'exercice de leur fonction ou ôter la vie à d'honnêtes citoyens, la France pouvait fermer les yeux et ne rien dire. Un lance-roquette n'étant pas une arme lourde pour elle Il s'agit, à bien y regarder, d'un coup préparé pour qu'une telle résolution soit prise contre l'armée ivoirienne. Parce que c'est l'Onuci qui à forcer de diffuser à longueur de journées des messages appelant à la guerre civile en Côte d'Ivoire, a fini par créer la psychose au sein de la population ivoirienne. Cette mission des Nations unies en Côte d'Ivoire a été suivie la semaine dernière par le fameux " commando invisible " d'Alassane Dramane Ouattara qui distribuant des tracts, menaçait de bombarder les populations Abidjanaises. On découvre aujourd'hui le complot à travers les déclarations du le Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) quand il parle de plus d'un million de déplacés qui ont fui les bombes à Abidjan. Parce que là n'est pas sa mission. Car c'est à l'Office international de l'immigration qu'il revient de s'occuper des déplacés. Le Hcr est donc pris en flagrant délit de faire la politique. Soit dit en passant. Et pour parachever le coup préparé, l'ambassadeur de France aux Nations unies n'a plus qu'à dire que tous les ingrédients d'une guerre civile sont réunis en Côte d'Ivoire.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr