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Politique Publié le mardi 29 mars 2011 | Le Patriote

Lettre ouverte à Mgr Kutwa et au clergé catholique : « Dites la vérité à Gbagbo, votre poulain »

En décidant enfin d'écouter ce mercredi 23 mars 2011, la radio Espoir, qui se veut la douce voix de Dieu, radio qui semblait aux yeux des Ivoiriens, avoir pris fait et cause pour la forfaiture, en décidant d'ouvrir ses antennes au début de cette sale crise postélectorale aux Mamadou Koulibaly, Laurent Dona Fologo et consorts pour déverser sur ses ondes des tonnes d'incohérences et d'insanités, en décidant donc, dis-je, de pardonner à cette radio que tous les chrétiens s'efforcent de construire, ce traitement partisan de l'information, chose qui ressemblait à une prise de position, je suis tombé sur une voix que tous les Ivoiriens, même les non-chrétiens connaissent bien pour avoir constamment occupé les antennes de la télévision nationale dans la période pré-électorale. Il s'agissait de la voix de Monseigneur Jean-Pierre KUTWA, Archevêque d'Abidjan lisant un message en rapport avec les derniers développements de la crise actuelle.
Comme tous ceux qui ont écouté ce message ou qui l'ont lu plus tard dans les colonnes de certains journaux, j'ai été frappé par un fait : la reprise, mot à mot, d'une thèse sur laquelle discourent depuis peu des débatteurs de la grande famille de la refondation. Il s'agit du soi-disant embargo de l'Union européenne sur les médicaments.
Je voudrais, à ce stade de mon propos, faire remarquer que le message du Prélat dont le caractère suspect sautait même aux yeux du borgne, s'est également appesanti sur d'autres aspects liés à cette crise, aspects sur lesquels il serait inopportun de revenir ici.
Revenons au fameux « embargo sur les médicaments » qui serait assimilable, selon les termes dudit message, à un crime contre l'humanité. Je voudrais, dans des termes très simples, donc accessibles à tous les lecteurs, mais surtout avec grand respect pour l'Homme de Dieu, auteur du message en question, qu'embargo suppose interdiction formelle, pour les praticiens du secteur de la santé en général et de la pharmacie en particulier, d'importer des médicaments des pays de l'Union européenne. Dans le cas, par exemple, de l'embargo sur les armes, imposé par l'ONU aux ex-parties en conflit en Côte d'Ivoire, aucun achat encore moins importation d'armes n'est autorisé en direction de la Côte d'Ivoire, quelle que soit la voie d'acheminement de ces armes. Or s'agissant des médicaments, ce n'est pas exactement la même situation. Ici, il faut simplement savoir que l'Union européenne a interdit à tous les navires immatriculés dans son espace, seulement aux navires, et ce jusqu'à nouvel ordre, de commercer avec les ports ivoiriens. L'Union européenne, en prenant cette décision contraignante tant pour les ports ivoiriens que pour les armements étrangers, ne voulait pas se faire complice du régime sanguinaire de la refondation qui, à travers l'activité maritime, pourrait disposer de moyens financiers nécessaires à l'achat d'armes pour massacrer les pauvres populations ivoiriennes. En effet, ce qu'il faut retenir, c'est que le séjour de navires dans nos ports génère des entrées d'argent considérables, vu que les ports ivoiriens passent pour figurer parmi les plus chers de la sous-région du fait de leurs équipements techniques performants, même si l'on estime que, compte tenu du niveau auquel les anciens directeurs généraux des ports ivoiriens les avaient hissés, les ports ivoiriens devraient être plus performants que ce que nous voyons actuellement. Aussi, n'est-il pas superflu de rappeler qu'une grande entité économique comme le Port Autonome d'Abidjan est géré de la façon la plus opaque qui soit, sans Conseil d'administration. Le Port Autonome de San-Pedro, premier port cacaoyer du monde, précédemment dirigé par M. Désiré Dallo n'échappe pas aussi à ce principe refondateur de gestion, à savoir l'opacité la plus totale. Voilà en somme la situation qui indique que continuer à donner de l'argent aux ports ivoiriens revient à remettre entre les mains de M. Laurent Gbagbo, qui a pourtant perdu le pouvoir mais qui continue de détenir encore malheureusement les leviers du pouvoir, un véritable trésor de guerre pour continuer de martyriser le vaillant peuple de notre carré qui n'aspire qu'à vivre dans la paix et le bonheur, valeurs aux antipodes de la refondation.
Ceci étant, en dépit de la fermeture du canal maritime, les structures étatiques, principalement la Pharmacie de la Santé Publique (PSP) ou les entreprises privées agréées qui souhaitent importer des médicaments par la voie aérienne ou par la voie terrestre peuvent le faire. Cela est très clair, et surtout simple à comprendre.
Même si les esprits qui se veulent cartésiens estiment que la voie terrestre pour acheminer des médicaments, semble irréaliste, force est de constater que cela est bel et bien une possibilité que nous offre la chaîne du transport multimodal. Cela pourrait se faire certainement par les véhicules-conteneurs réfrigérés. Le rallye Paris-Dakar ne se fait-il pas sur des voies terrestres reliant les deux continents ?
Ce que les refondateurs et tous ceux à qui ils ont inoculé le virus de la facilité, du mensonge, de la haine et du reniement de soi veulent cacher aux Ivoiriens en les prenant pour des ignares, c'est que même si les navires européens sont frappés d'interdiction de mouiller dans les eaux ivoiriennes, aucune firme pharmaceutique européenne n'interdit de vendre des médicaments aux structures ivoiriennes qui les importent habituellement. La difficulté dans la configuration actuelle réside dans le fait que, premièrement, un ravitaillement par voie aérienne serait synonyme de doublement voire de triplement ou même plus du prix de revient des médicaments dans les pharmacies (chose impossible quand on sait le niveau du pouvoir d'achat des Ivoiriens que la refondation a rendus pauvres), conséquence directe du coût très élevé du transport par avion ; deuxièmement, et on semble occulter cela par mauvaise foi ou par ignorance certainement, les transactions financières avec l'extérieur ne sont plus possibles pour les entreprises ivoiriennes ne disposant pas de comptes bancaires à l'étranger. Ce drame (le mot semble même faible) est la conséquence du dérèglement du système financier et bancaire de la Côte d'Ivoire orchestré par M. Laurent Gbagbo suite à ses actes honteux, et vraiment honteux de braquage et de réquisition illégale et illégitime de la banque centrale. Cela, les spécialistes et praticiens le savent et c'est ce qu'a si justement révélé Dr Parfait Kouassi, président de l'Ordre des Pharmaciens de Côte d'Ivoire, dans une interview qu'il avait accordée à une radio de la place il y a quelques semaines.
Sans risque de me tromper, je demeure persuadé que notre grand guide spirituel, notre cher Archevêque d'Abidjan sait ou reconnaît maintenant que la seule personne responsable du malheur des Ivoiriens, c'est bel et bien M. Laurent Gbagbo, son poulain à qui il refuse de montrer le vrai Chemin, celui qui conduit à la grandeur. Le seul responsable du malheur des Ivoiriens et de tous ceux qui ont choisi la terre de Côte d'Ivoire, la seconde patrie du Christ comme leur seconde patrie également, le seul et unique responsable des malheurs de toutes ces populations, c'est Laurent Gbagbo à qui, certainement par devoir de reconnaissance ou par peur légitime du lendemain, il refuse de dire la Vérité.
Le seul responsable du malheur des Ivoiriens et de tous ceux qui ont choisi la terre de Côte d'Ivoire, la seconde patrie du Christ comme leur seconde patrie également, le seul et unique responsable des malheurs de toutes ces populations, c'est Laurent Gbagbo à qui Mgr Jean-Pierre Kutwa refuse de demander d'arrêter de faire couler le sang de ses concitoyens, car le sang c'est la vie et Christ est la Vie. Donc tuer l'homme, la plus parfaite des créatures de Dieu, c'est, comme l'a si bien rappelé l'Archevêque dans son message, tuer le Christ lui-même qui est la Vie ; c'est donc tuer le Christ qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, ce Christ que sert, je n'en doute pas, Mgr Jean-Pierre Kutwa.
Notre Archevêque doit donc toujours avoir à l'esprit que chaque fois qu'un Ivoirien ou non-Ivoirien est tué sur la terre de Côte d'Ivoire, la seconde patrie du Christ, par M. Laurent Gbagbo et ses affidés, c'est le Christ qui est tué. Si M. Laurent Gbagbo venait à faire massacrer plus de mille personnes innocentes dans cette crise artificielle dans laquelle lui et son petit clan nous maintiennent, c'est qu'il aura aussi tué le Christ plus de mille fois.
Pour revenir à l'imaginaire « embargo sur les médicaments » qui n'en n'est pas un en réalité, je voudrais attirer l'attention de tous ceux qui peuvent encore penser dans ce pays, que des malades meurent dans les hôpitaux dans les zones Centre, Nord et Ouest de la Côte d'Ivoire pas par manque de médicaments, mais parce que M. Laurent Gbagbo, l'homme qui a droit de vie et de mort sur les populations ivoiriennes, fort du soutien à lui accordé, contre tout bon sens, par une franche de guides chrétiens représentant le Christ sur terre, interrompt quand il veut l'eau et l'électricité dans les zones suscitées, en représailles à ces populations qui ont commis le péché, plus grave que le péché originel, d'avoir accordé leurs voix en très grand nombre à M. Alassane Ouattara.
Nos chers Evêques ivoiriens savent-ils qu'au lieu de mort par manque de médicaments dans les officines à cause d'un prétendu embargo, ce sont des personnes âgées ou physiquement diminuées qui meurent à Abobo, à Adjamé, à Treichville, à Yopougon, à Koumassi par stress, hypertension ou par crise cardiaque chaque fois que des armes surtout lourdes de Laurent ?
Mgr Kutwa sait-il au moins que les hommes et femmes à qui la vie a été ôtée à Abobo (dans la rue comme dans les marchés), à Yopougon (par immolation au feu) et à Williamsville (dans des habitations et dans des mosquées) ne sont pas tombés parce que des médicaments manquaient dans les hôpitaux et pharmacies ?
Mgr Kutwa sait-il que certains de ses fidèles, qu'il a le devoir moral de conduire à la vie, meurent chaque jour, non pas par manque de médicaments dans les hôpitaux ou officines, mais parce qu'à cours de moyens de subsistance par suite de mise en chômage technique ou de perte définitive de leurs emplois par la faute d'un seul homme, M. Laurent Gbagbo, qui croit détenir un titre de propriété ou titre foncier sur la Côte d'Ivoire ?
Mgr Kutwa sait-il encore que cet imam et ses enfants tués à Williamsville, aux obsèques desquels il s'est fait représenter (Dieu le lui revaudra car il a accepté de pleurer avec ceux qui pleuraient) ne sont pas morts parce qu'il y avait pénurie de médicaments dans les pharmacies ou centres de santé de Williamsville ?
Mgr Kutwa doit, ici et maintenant, se rendre à l'évidence que M. Laurent Gbagbo a encore la force morale de tuer parce qu'il se sait soutenu et surtout protégé par eux, Evêques Refondateurs de Côte d'Ivoire (heureusement que certains membres de l'Episcopat ivoirien ont décidé de demeurer lucides, justes et surtout dans la vérité) malgré sa débâcle au second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010, défaite qu'il reconnaît lui-même en privé ?
Mgr Kutwa sait-il que les cours de nombreuses paroisses tant à Abidjan qu'à l'intérieur du pays regorgent de multitude de personnes réfugiées dans leur propre pays, dans des conditions de vie et d'hygiène misérables, causes de nombreuses maladies pour les enfants, les femmes et personnes âgées, créant ainsi une crise humanitaire sans précédent sur la terre d'Eburnie, la seconde patrie du Christ, non pas par manque de médicaments dans les hôpitaux, mais simplement par la folie meurtrière d'un mortel, de surcroît leur « bon petit » (pour parler comme les jeunes de la rue) M. Laurent Gbagbo, celui dont l'une des épouses, chrétienne évangélique s'est donnée à des pas de danse époustouflants au palais de la culture de Treichville pour avoir appris par la rumeur refondatrice, la mort du Président élu de Côte d'Ivoire qui ne demeure pas moins une créature de Dieu ?
Mgr Kutwa devrait aussi se souvenir que son poulain M. Laurent Gbagbo, par l'intermédiaire de ses sbires qui maintiennent un blocus idiot autour de l'hôtel du golf, a maintes fois refusé le passage à son envoyé, l'Abbé Kissi, maintes fois refoulé alors qu'il venait porter la nourriture spirituelle à de nombreux fidèles catholiques cloitrés à l'hôtel du golf ? Cette nourriture spirituelle ainsi refusée à ses fidèles pouvait-elle être remplacée par des médicaments, puisque le sujet qui semble le préoccuper actuellement, moins par conviction que par souci d'aider à faire mieux retentir la trompette embouchée par M. Laurent Gbagbo et sa clique. Peine perdue.
La manière dont Mgr Kutwa appréhende les développements de la crise actuelle heurte le bon sens. En effet, Monseigneur doit savoir qu'à vouloir vaille que vaille agir sur les effets de la crise sans vouloir s'attaquer aux causes à la racine, ne produira aucun résultat durable. Toutes les souffrances avérées ou supposées dont il parle dans son message qui dans la forme se veut apaisant mais qui dérange dans le fonds, ne sont que les effets de la vraie fausse crise entretenue par M. Laurent Gbagbo et les ultras de son clan qui se trouvent encore là où ils ne devraient en principe pas être depuis le 02 décembre 2010. Ne pas reconnaître que la cause lointaine et immédiate de ce que nous vivons a pour seul nom M. Laurent Gbagbo, cause sur laquelle il doit agir vite, vite et vite, c'est prendre les Ivoiriens pour bêtes, pour parler comme nos jeunes.
A supposer même que l'Union européenne ait décrété un embargo sur les médicaments à destination de notre pays, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, les Ivoiriens auraient préféré mourir dignement par manque de médicaments dans les hôpitaux que de donner les moyens financiers à M. Laurent Gbagbo de leur faire passer de vie à trépas par tuerie dans des conditions ignobles comme il le fait depuis plus de dix ans. C'est pourquoi, les Ivoiriens, du moins ceux qui sont encore lucides et qui refusent d'assassiner la justice, la vérité et le bon sens, préfèrent voir les ports d'Abidjan et de San-Pedro, caisses noires de M. Laurent Gbagbo, temporairement interdits pour ne pas donner des moyens supplémentaires à M. Laurent Gbagbo pour continuer à acheter des armes pour les assassiner, eux, leurs épouses et leurs enfants.
En cette période de carême, temps favorable par excellence pour revenir à Dieu, donc à l'Amour, au Pardon, mais pour revenir surtout à la Vérité et à la Justice, la seule chose que les Ivoiriens, exténués par une décennie de non-Etat, de violences verbales et physiques, de haine tribale, de népotisme, de favoritisme, du culte de la médiocrité, de jouissance aveugle, de très mauvaise gouvernance, de déliquescence du tissu économique et social, de sorcellerie politique, de non protection des plus faibles, de débauche et maintenant de faillite morale, ce que les Ivoiriens, attendent de Mgr Jean-Pierre Kutwa, c'est qu'il montre à son protégé M. Laurent Gbagbo, l'historien abonnés aux histoires sales, le Chemin de la Grandeur d'Ame, comme le Chemin qui a conduit le Christ à Golgotha, lieu d'où il est entré à jamais dans l'Histoire.
Le peuple fatigué de Côte d'Ivoire attend de Mgr Kutwa et des autres Evêques proches de M. Laurent Gbagbo tombé le 28 novembre dernier mais qui refuse de se relever pour continuer sa marche vers la démocratie (le Christ, tombé trois fois sur le chemin du Calvaire a su se relever à chaque fois pour continuer sa marche vers le salut des brebis que son Père lui a confiées), qu'il y a un temps pour toute chose sur la terre, un temps pour refuser ce qui est vrai et un temps pour accepter la Vérité.
Les Ivoiriens traumatisés et meurtris dans leur chair attendent enfin de Mgr Kutwa, Archevêque d'Abidjan, qu'il dise à M. Laurent Gbagbo, son ami, que trop de sang d'Ivoiriens innocents a trop coulé sur le territoire de la ville d'Abidjan et banlieue, que des milliers de vies ont été supprimées, et qu'il est temps pour son poulain M. Laurent Gbagbo, à défaut de ne pouvoir protéger la Vie de ses concitoyens comme promis lors de son serment d'Octobre 2000, de ne pas détruire ce qu'il n'a pas créé, c'est-à-dire la Vie des Hommes, cette Vie appartenant au Créateur.
En le faisant, Mgr Kutwa pourra encore justifier qu'il porte un très grand prénom, celui de Pierre. Ce disciple, comme nous le révèlent les saintes écritures, après avoir renié le Christ avant que le coq chantât, a été par la suite éclairé. Sous « l'emprise » de l'Esprit Saint, l'Esprit de Lumière et de Vérité le jour de la Pentecôte, debout au milieu de la foule, Pierre a émerveillé tous les hommes qui l'écoutaient. On connaît la suite. Saint Pierre est devenu la pierre sur laquelle la foi des Apôtres s'est bâtie, la pierre sur laquelle le Christ a bâti son Eglise.
Puisque nous n'avons de cesse de réclamer la souveraineté des Etats africains, l'occasion vient de nous être donnée de respecter nous-mêmes cette souveraineté et au-delà, la dignité des Africains. Notre organisation continentale vient de mettre fin au débat sur la présidentielle en Côte d'Ivoire depuis le jeudi 10 mars dernier. Nous devons donc avoir le courage d'adorer nous-mêmes d'abord notre propre fétiche. Autant, Mgr Kutwa ne peut en aucun cas rejeter des décisions venant de sa hiérarchie romaine, autant il doit emmener M. Laurent Gbagbo à comprendre que la décision rendue le 10 mars 2011 par le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, notre organisation mère est exécutoire.
Dieu qui voit tout, même dans le secret, lui rendra au centuple ce qu'il aura fait pour mettre fin au supplice du peuple ivoirien. Il parviendra ainsi à éloigner M. Laurent Gbagbo, son candidat qui a malheureusement perdu les élections, des griffes du Tribunal Pénal International (je me demande s'il n'est pas trop tard) mais surtout de la colère de Dieu.
Etant moi-même un pauvre pécheur, je demande déjà pardon si mon présent cri du cœur a pu constituer une offense devant l'Eternel.
Shalom !
Justice Bohmo, Fidèle catholique
bohmojustice@yahoo.fr

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