La fin de l’imposture en Côte d’Ivoire

L’imposture ne passera plus. Tel pourrait être le message que le président de la République de Côte d’Ivoire vient d’adresser à tous ceux qui, sans scrupule, voudraient profiter de la situation de crise que vit le pays. L’ancien ministre cap-verdien des Affaires étrangères l’aura appris à ses dépens. Lui, après avoir soupé à la table de l’ancien président ivoirien, n’a pas hésité un seul instant à accepter d’être le Haut représentant de l’UA en vue de l’application des « décisions contraignantes ». Sans oublier naturellement que le sieur José Brito vient poursuivre la mission déjà entreprise par son président Pedro Pires. A savoir ménager Laurent Gbagbo et au besoin, amener le président élu à partager le pouvoir avec ce mauvais perdant. La réaction du président Alassane Ouattara fut immédiate. L’ancien ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert ne peut être le haut-représentant de l’UA dans la crise ivoirienne en raison de ses accointances avec le président sortant. Fini donc l’époque de la compromission. Le rejet de la nomination de José Brito, d’ailleurs intervenue sans sa consultation, sonne comme la fin de la période où n’importe qui pouvait s’introduire dans le dossier ivoirien, se faisant passer pour un médiateur. Une preuve de la vigilance qui gouverne l’action du président Alassane Ouattara à la tête de l’exécutif ivoirien. Ainsi ceux qui étaient jaloux de la position dominante de la Côte d’Ivoire acquise sous le président Félix Houphouet-Boigny et qui voulaient profiter de la crise pour lui arracher le peu de dignité qui lui reste après le ravage de la refondation, trouveront désormais devant eux un vrai défenseur des intérêts de ce pays. En la personne du président Alassane Ouattara qui a décidé de veiller sur les intérêts de la Côte d’Ivoire comme sur la prunelle de ses yeux. Désormais, c’est le chômage pour tous ceux qui, sans honte aucune, ont pour profession, diviser pour régner. Vigilance, c’est également le maître-mot pour contrecarrer tous ceux qui s’appuyant sur quelques amitiés à l’extérieur, veulent retarder le développement de la Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara est venu pour mettre en œuvre son ambitieux et audacieux programme qui passe par la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, il doit avoir les mains libres, sans contingences extérieures. C’est pourquoi, il faut lui tirer le chapeau pour avoir stoppé la forfaiture cap-verdienne. Et avec elle, tous ceux qui veulent profiter de la situation de détresse de la Côte d’Ivoire pour se positionner. Toute chose qui annonce l’arrivée du rouleau compresseur du programme du nouveau président ivoirien. En effet, en votant à 54,10 % pour Alassane Ouattara, les Ivoiriens savaient qu’ils confiaient leur destin à un homme qui a les moyens de sa politique et qui connaît les rouages de sa fonction. Au lieu de distribuer de l’argent aux jeunes pour s’enivrer et du pain à la sardine pour des meetings inutiles, il a préféré donner de l’argent aux régions pour régler les problèmes de développement et de création d’emplois. Avec lui, c’est la solution aux nombreux maux dont souffre le pays du fait de la gestion calamiteuse des affaires publiques par la ténébreuse refondation. La preuve nous en a été donnée par l’octroi de 45 milliards de francs CFA aux 19 régions en vue de soulager les populations ivoiriennes. On peut dire sans triomphalisme démesuré que le nouvel homme fort à la tête de la Côte d’Ivoire est pragmatique. Les domaines concernés dans un premier temps sont l’électricité, l’eau, la santé, l’éducation et la salubrité. Dans le secteur de l’électricité par exemple, les fournisseurs de matériel d’électricité auront du marché et pourraient embaucher du personnel. Les transitaires et manutentionnaires pourront de leur côté créer plusieurs emplois dans l’importation de ces matériels. Dans le secteur de l’éducation, plusieurs enseignants pourraient être recrutés alors que la construction de nouvelles classes ferait l’affaire des maçons et des menuisiers. Il en sera de même pour la construction des centres de santé. Le secteur du bâtiment pourrait connaître à son tour un regain de dynamisme avec l’ouverture de plusieurs chantiers. Le président Alassane Ouattara a compris, mieux que quiconque qu’il vaut mieux apprendre à l’Ivoirien à pêcher plutôt que de lui donner du poisson à manger. Le travail étant compris comme source de dignité. En injectant 45 milliards dans ces infrastructures sociales avec à la clé la création de plusieurs emplois, le président Alassane Ouattara va mettre sous peu la Côte d’Ivoire sur orbite. Il a compris très tôt que pour sortir les jeunes ivoiriens embrigadés des agoras et parlements infectes du Fpi et ses suppôts, il faut créer des emplois. On peut le dire, celui en qui Houphouet-Boigny vient s’incarner, a vraiment un programme pour la Côte d’Ivoire et surtout pour les jeunes. C’est pour cela que tous les Ivoiriens et le monde pensant doivent l’aider à faire partir de toute urgence l’ennemi commun qui retarde par égoïsme le bonheur des Ivoiriens.

Le président du comité scientifique,
Député Kouassi Alomo
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